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Rendez-vous de l'histoire 2018 : La puissance des images

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    • L’image pour le droit
        • L’image judiciaire

          Jusqu’au début du XXe siècle, l’identification des personnes prend la forme d’un signalement matérialisé par des caractéristiques physiques. Il peut être enrichi de la filiation et de la date de naissance qui permettent d’individualiser l’intéressé.
          Puis, grâce aux innovations techniques, le portrait photographique et les empreintes digitales incarnent l’identité, différenciant sans confusion possible un citoyen d’un autre.
          Toutefois, l’image judiciaire ne se limite pas seulement à une fiche signalétique individuelle ou aux photographies imposées par les réglementations dans une logique d’identification, ni, par ailleurs aux dessins ou photographies géométriques des scènes de crime.
          Elle peut se traduire par une mise en scène de la justice : cérémonial des exécutions par effigie consistant à appliquer une sentence par l’intermédiaire d’un double fictif représentant l’absent, mais aussi caricatures traditionnelles des accusés lors des procès ou photographies des prévenus encadrés de gendarmes.


            • L’image, composante de l’identité
              • Avis de recherche d’Émile Zola (1840-1902)
                Papier
                1898
                4 M 248
                3 vues - Avis de recherche d’Émile Zola (1840-1902) (ouvre la visionneuse)

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                Après le procès qui le condamne à un an de prison pour sa « Lettre à M. Félix Faure », article accusateur de janvier 1898 relatif à l’affaire Dreyfus, Zola quitte la France pour s’exiler à Londres le 18 juillet 1898. La direction générale de la sûreté nationale diffuse alors le signalement de Zola et d’Alexandre Perreux, ancien gérant de l’Aurore, accompagné de deux photographies d’Émile Zola.