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126 J Fonds du château de la Pigeonnière (Chailles).

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    • Présentation
      Fonds du château de la Pigeonnière (Chailles).
    • Introduction

      - BEGNI F. et LEBRUN P., Jardin du château de la Pigeonnière (cote : ETUDES 513). - BOUESSEL DU BOURG J., Histoire de la maison de Moulins de 1752 à 1832, Rennes, 1989 (cote : GF 795) - BRISSET Paul (Abbé) et FROBERVILLE Solange de, Histoire de Chailles, version annotée par Solange de Froberville, Le Clairmirouère du temps, Blois, 1985, 304 p. (cote : GF 721) Le chapitre sur le château de la Pigeonnière est en grande partie basé sur les documents décrits dans cet inventaire, qu'avait étudiés en détail l'abbé Brisset. - GAUMONT Robert, Châteaux et manoirs de l'Orléanais, nouvelle édition revue et augmentée, Chambray-les-Tours, CLD, 1997, 263 p. (cote : GF 1071) - Excursion du 7 octobre 2007. Manoirs et églises de Cellettes et Chailles, Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, Blois, 2007, 25 p. (cote : BROCH 3099)

      Le fonds du château de la Pigeonnière (Chailles), coté 126 J, a été donné aux Archives départementales de Loir-et-Cher en 2008 par monsieur François de Falandre, dernier propriétaire des lieux (ce dernier ayant lui-même reçu ces archives de sa tante, mademoiselle Solange de Froberville). Il est constitué pour l'essentiel des actes de propriété et des documents de gestion du domaine par les différentes familles et personnalités s'étant succédé au château. L'ensemble couvre plus de trois siècles (1567-1905) et représente après classement 25 cm linéaires de documents. Ce fonds a été étudié de façon très approfondie par l'abbé Brisset, curé de Chailles entre 1895 et 1900. Les informations qu'il en a tirées lui ont permis de publier un chapitre entier sur la Pigeonnière dans son Histoire de Chailles (parue à l'origine sous forme d'articles dans le Bulletin paroissial de Chailles puis rééditée complètement en 1985 dans une version annotée par Solange de Froberville). Le fonds d'archives de la Pigeonnière permet de croiser au fil des pages de grands noms de la région : les Villebrême, les Moulins, les Carré de Chambon, les Huet de Froberville ou encore l'évêque de Blois Alexandre de Lauzières-Thémines. Plus insolite peut-être ce peintre de l'Académie royale qui fit de la Pigeonnière sa résidence secondaire à la fin du XVIIIe siècle. La Pigeonnière L'élégant château de la Pigeonnière, ordonné autour d'une cour fermée, se laisse encore admirer aujourd'hui à Chailles. Construit au XVIIe siècle et largement rénové au XIXe siècle par l'architecte Jules de La Morandière, il se situe à quelques centaines de mètres à peine d'un autre château, plus grand et plus important encore : celui du Plessis-Villelouet (les deux domaines sont séparés par un simple chemin). Sur le plan du droit féodal, la Pigeonnière est considéré comme un " arrière-fief " de Villelouet (les propriétaires de la Pigeonnière devant " foy et hommage " à ceux de Villelouet). Après une succession de plusieurs propriétaires (dont la famille de Moulins, les seigneurs de Villelouet qui eurent brièvement la propriété de l'ensemble des deux domaines), l'histoire de la Pigeonnière commence véritablement avec Nicolas Carré, sieur de Chambon et " chef du gobelet du roi ". C'est lui qui construit le bâtiment actuel, agrandissant son domaine par de nombreuses acquisitions de terres aux alentours. Ses héritiers possèdent la Pigeonnière jusqu'en 1779, date à laquelle elle est vendue au peintre Claude Robin. À la mort de ce dernier en 1819, le domaine est racheté par Éléonore Louise Leboulanger comtesse de Beaumont, qui était déjà propriétaire du château de Villelouet depuis 1769. Tout au long du XIXe siècle, la Pigeonnière n'est plus qu'une dépendance du château de Villelouet, étant vendue à plusieurs reprises en même temps que le château de Villelouet. La famille Huet de Froberville (qui rachète les deux domaines en 1840) entame dans les années 1850 les travaux de rénovation du château (de la même façon qu'elle a déjà travaillé à embellir Villelouet). Une grande bibliothèque est notamment aménagée, à laquelle travailla le célèbre peintre et céramiste blésois Ulysse Besnard. Le fonds Les archives de la Pigeonnière sont quasi exclusivement constituées de titres de propriété (contrats d'acquêts ou échanges de terres) et de documents de gestion (actes de foy et hommage, baux, arpentages de terres). Elles offrent ainsi la possibilité d'illustrer et de documenter parfaitement les différents changements de propriétaires et la gestion du domaine pendant trois siècles. Malheureusement, en dehors des descriptions qui en sont faites au sein des actes notariés, aucun document ne traite du château lui-même, que ce soit sa construction ou sa rénovation : il n'est pas plus fait mention du jardin et de ses différents aménagements. La nature des documents diffère pour le XIXe siècle : le fonds ne contient plus guère pour cette période que des baux et des contrats d'acquisition (ou d'échanges) de petits lopins de terres. En effet, le domaine étant alors rattaché à celui de Villelouet, il n'existe plus d'actes de vente de la Pigeonnière en tant que tels. Le chercheur pourra se reporter utilement au fonds d'archives du château de Villelouet pour plus d'informations (voir les sources complémentaires). Il est d'ailleurs probable que le fonds d'archives du château de la Pigeonnière tel qu'il se compose aujourd'hui faisait partie intégrante au XIXe siècle du fonds de Villelouet (la gestion des deux domaines étant largement commune). Les documents relatifs à la Pigeonnière en ont probablement été retirés ensuite, peut-être au moment de la vente du château de Villelouet par les Froberville en 1910 (alors que la Pigeonnière était conservée par Lucien de Froberville pour quelques années encore). Ce partage des archives serait susceptible d'expliquer la présence au sein du fonds de documents concernant la famille de Moulins (sans rapport direct avec la Pigeonnière) ainsi que toute une série d'actes d'acquisitions ou d'échanges de terrains au XIXe siècle, dont il est difficile de dire s'ils relèvent vraiment de la Pigeonnière ou de Villelouet (les deux domaines se jouxtant et partageant alors les mêmes propriétaires). Le régime de communicabilité des documents composant le fonds est calqué sur celui des archives publiques défini aux articles L-213-1 et L-213-2 du code du Patrimoine modifiés par la loi n°2008-696 du 15 juillet 2008 - art. 17. Il est à noter que la communicabilité des dossiers n'implique pas l'autorisation systématique de reproduction des documents, qui reste, quant à elle, en permanence soumise à l'accord du président de salle.

      Sur la Pigeonnière : 6 Fi 32/2-4 Cartes postales anciennes du château de la Pigeonnière. 3 E 10/3016 Acte de vente par Alexandre Joseph Perronneau à la comtesse de Beaumont du domaine de la Pigeonnière (minute notariale, 8 juin 1819). Sur Nicolas Carré, sieur de Chambon et de la Pigeonnière : 29 H 1 Fondation d'un droit de banc faite en l'église des Jacobins de Blois par Nicolas Carré, 1658. 29 H 6 Acte d'échange entre les Jacobins de Blois et Nicolas Carré (ce dernier obtenant une place de maison rue des Bouchers à Blois contre deux rentes sur deux maisons sises rue Croix-Boissée et rue Clérencerie à Blois), 1645. Sur le château de Villelouet : 1 Mi 244 Reproduction (sous forme de microfilms) du fonds ancien du château de Villelouet (chartrier et pièces concernant la famille Bergier). 1427-1988 111 J et 213 Fi Fonds de la famille Gilbert-Beauregard (propriétaire du château de Villelouet).

    • Producteur
      FERAULT DE FALANDRE François