Le petit fonds de la seigneurie de Candé, associé à quelques actes concernant la famille de Beaucorps au XIXe siècle, a été donné par le comte H. de Beaucorps à la fin des années 1960. La famille de ce dernier avait été propriétaire du château de la Chesnaye à Chailles jusqu'en 1917.

Les archives se composent essentiellement des titres de propriétés de la seigneurie de Candé et de ses dépendances de 1405 à 1784 : contrats d'acquêts ou échanges de terrains. Quelques documents sur la gestion du domaine viennent compléter l'ensemble : baux, aveux, arpentages… Le classement se termine par une série d'actes notariés du XIXe siècle concernant la famille de Beaucorps et des dépendances du château de la Chesnaye.

L'ensemble est tout-à-fait représentatif des archives d'un domaine seigneurial sous l'Ancien Régime et pourra faire à ce titre l'objet d'études comparatives avec d'autres fonds du même type conservés aux archives départementales de Loir-et-Cher. Il pourra également servir de source à tous les passionnés d'histoire locale avec des documents intéressant les communes de Candé, Valaire, Les Montils ou Chailles.

Le fonds, d'un volume de 0.28 ml., a fait l'objet d'un préclassement en 1970 par Jean Martin-Demezil, directeur des Archives départementales, en vue d'être intégré en série F. Il est finalement classé en série J en 2011 : aucune élimination n'a été pratiquée et l'organisation antérieure des différents documents a été à peu de choses près respectée. Ceux-ci étaient en effet rangés par liasses avec pour chacune une liste récapitulative en dressant l'inventaire à la pièce (ces pochettes et ces inscriptions ont été conservées au sein du fonds).

Le régime de communicabilité des documents est calqué sur celui des archives publiques défini aux articles L-213-1 et L-213-2 du code du Patrimoine modifiés par la loi n°2008-696 du 15 juillet 2008 - art. 17. Il est à noter que la communicabilité des dossiers n'implique pas l'autorisation systématique de reproduction des documents, qui reste, quant à elle, en permanence soumise à l'accord du président de salle.