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Rendez-vous de l'histoire 2018 : La puissance des images

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    • L’image pour le droit
        • L’image judiciaire

          Jusqu’au début du XXe siècle, l’identification des personnes prend la forme d’un signalement matérialisé par des caractéristiques physiques. Il peut être enrichi de la filiation et de la date de naissance qui permettent d’individualiser l’intéressé.
          Puis, grâce aux innovations techniques, le portrait photographique et les empreintes digitales incarnent l’identité, différenciant sans confusion possible un citoyen d’un autre.
          Toutefois, l’image judiciaire ne se limite pas seulement à une fiche signalétique individuelle ou aux photographies imposées par les réglementations dans une logique d’identification, ni, par ailleurs aux dessins ou photographies géométriques des scènes de crime.
          Elle peut se traduire par une mise en scène de la justice : cérémonial des exécutions par effigie consistant à appliquer une sentence par l’intermédiaire d’un double fictif représentant l’absent, mais aussi caricatures traditionnelles des accusés lors des procès ou photographies des prévenus encadrés de gendarmes.


            • L’image mentale et symbolique
                • "La pendaison de traîtres" (Musée national de Varsovie)
                  Jean-Pierre Norblin de La Gourdaine (1745-1830)
                  Huile sur toile
                  1794
                  1 vue (ouvre la visionneuse)

                  1 vue

                  Cette œuvre représente une pendaison symbolique en place publique : les portraits des traitres de la confédération de Targowica, responsables du partage de la Pologne, sont accrochés au pilori sur la place du marché le 29 septembre 1794 lors de l’insurrection de Varsovie. Il s’agit probablement d’une exécution populaire avec des portraits sans doute soustraits aux accusés.