Contenu : 1-15. Abandon par Louis Ier, comte de Blois et de Clermont, aux maisons de Chouzy, d’Orchaise, de Chambon et de Morée, dépendant de Marmoutier, de son droit de gîte auxdits lieux,1218 (1). Procès entre l’Aumône de Blois et Philippe de Malrepast, chevalier, au sujet de deux setiers de méteil donnés par Geoffroy sur sa grange de Malrepast ; confirmation de cette donation par Philippe, 1228 (2). Don par Simon Botoé, chevalier, aux pauvres de la maison de l’Aumône de Blois, d’une rente de trois setiers de seigle sur son moulin, 1229 (3). Arbitrage rendu par Marguerite, comtesse de Blois, à la suite d’un désaccord entre l’abbé et couvent de Notre- Dame de Bourgmoyen de Blois, d’une part, et Guillaume, prêtre de Margiloir, de l’autre - aux termes duquel elle décide que chacune des deux parties percevra la moitié des dîmes de Margiloir, 1230 (4). Vente par Hervé de Saint-Gervais, chevalier, à l’Hôtel-Dieu, d’un cens de 22 s. 3 d. t., à lui dû pour des prés à Saint-Gervais, et ce, pour 12 l. t., (1235) (5). Don à l’Hôtel-Dieu, par Pierre Ternier, chevalier, d’une rente d’un setier de fèves et un setier de pois à Villexanton, rente que lui avait donnée son père,1239 (6). Commission de Pierre Capuchius, diacre cardinal de Saint-Georges au voile d’or, délégué par le Pape (Innocent IV) pour l’examen des enquêtes qui avaient été faites au sujet des violences de Hugues de Châtillon, comte de Blois, dans les domaines de l’abbaye de Marmoutier - au prieur de l’ordre des frères prêcheurs custode des frères mineurs de Tours et au gardien des frères mineurs de Blois, pour assigner par devers eux ledit comte, 1246 (7). Don à l’Hôtel-Dieu, par Agnès de Beaugency, veuve de feu Jacques, « quondam clerici », de tous ses biens meubles et immeubles, « in puram et perpetuam elemosinam », 1249 (8). Don par Claricia de Freschenes de la dîme de ses vignes de la Borde, paroisse Saint-Denis,1253 (9). Procès entre maître Guillaume, dit Aales, doyen de Blois, et la Maison-Dieu, en matière de droit de visite de ladite maison ; sentence de l’archidiacre, réglant ledit droit ,1261 (10) Vente par Roger et Jeanne, fils de feu Etienne de Boulai, aux religieux de Bourgmoyen, de la moitié d’une maison sise devant l’église Saint-Martin, en la censive de Notre-Dame de Bourgmoyen,1273 (11). Contrat d’échange passé entre le prieur de l’Hôtel-Dieu et Jean de Châtillon, le premier cédant le terrain des Jacobins contre une rente de 28 l. t. sur les péages et pont de Blois, 1273 (12). Accord entre Guillaume de Dizay, prieur de la Maison-Dieu, et les frères, d’une part, et l’abbé et couvent de Bourgmoyen, de l’autre, en matière de droits respectifs et préséance, 1278 (13). Ratification par Jeanne, comtesse de Blois, d’Alencon et de Chartres, et dame d’Avesnes, de l’acquêt, fait par les frères de l’Hôtel-Dieu, de Pierre du Roulin, dit de Prée, chevalier - de tous ses droits de cens, relief, tailles, hostise, hommes et femmes de corps au terroir des Marais, en les paroisses de Soings et de Mur, 1285 n.st., sceau pendant sur simple queue, lacs de soie, cire brune, brisée (14). Don à l’Aumône, par Mathieu de Frachenis, écuyer, d’un demi-muid de vin de revenu annuel (pressoir de Borda),1296 (n. st.) (15).

Importance matérielle : 14 pièces parchemin, 1 pièce papier, 1 sceau.

Contenu : 1-9. Vente par Erambourch, femme de feu Jean de Touan, et Johannin, fils de feu Jean Tierni, au prieur et frères de l’Aumône de Blois, de la dîme qu’ils avaient achetée de Guillaume Le Beau, sauf les droits du seigneur de Bracieux, pour 60 l. t.,1316 (1). Contrat d’échange passé entre Guy de Châtillon, comte de Blois et sire d’Avesnes, et les frères de l’Hôtel-Dieu de Blois, aux termes duquel ledit comte cède à l’Hôtel-Dieu les métairies des Tresseaux et de Ville Arçay, en la paroisse d’Averdon, pour s'acquitter envers ledit Hôtel-Dieu du payement de diverses rentes contractées par les comtes et comtesses de Blois et pour les amortir : 100 s. t. de rente annuelle et perpétuelle pour un four que le prieur et les frères avaient à Blois, 52 l. t. et 10 l. t. envers les mêmes pour une maison « sur nostre boucherie » à Blois, 10 l.t. sur les péages du pont,1329 (n. st.) (2). Vente par Johannet de Prunay, écuyer, seigneur de la paroisse de « Prunay lez Chambon », fils de feu Guyot de Prunay, à Philippe Huraut, bourgeois de Blois, de la moitié de la métairie de Ville Arçay, à Averdon, pour 60 livres « de la monnoie courant à Blois », 1336 (n. st.) (3). Transaction après procès entre les frères de la Maison-Dieu de Blois et le prieur de Saint-Lazare, au sujet de la possession des biens de l’héritage de Jeanne, fille de Jean de Vienne, ou de La Chaîne (« de Vigenna allas de Cathena»),en son vivant religieuse en la Maison-Dieu : maison au Bourg-Saint-Jean, faubourg de Blois, et vigne près du puits de Cury,1347 (4).Fragment du vidimus d’une charte du comte de Blois, donnant autorisation de chasser dans les terres du comté de Blois; document coupé, en mauvais état,1348 (5). Vidimus par Jean de Châtillon, comte de Blois, sire d’Avesnes, d’un accord en date du 25 juillet 1345 entre Louis de Châtillon, comte de Blois, sire d’Avesnes, son père, et les manants et habitants de Blois, terminant d’anciens litiges (remontant à l’époque de Guy de Châtillon, père dudit Louis de Châtillon), au sujet de la propriété et droit de prise des blés, vins et autres vivres pour la nourriture des hommes et des chevaux de l’hôtel du comte, aux termes duquel ce droit est confirmé audit comte et limité à 1600 l. t.,1373 (n. st.) (6).Bail par le prieur de l’Hôtel-Dieu de Blois à Gillet Bourgois et Sébille, sa femme, d’un petit courtil à Saint-Gervais ,près de la maison de la Confrérie du Saint-Sacrement, et de deux arpents de terre en deux pièces et d’une vigne au clos de Champhay, pour 12 s. t. de rente par an, 1391 (n. st.) (7). Confirmation par Charles, duc d’Orléans et de Valois, comte de Blois, ratifiant l’accord du 25 juillet 1345 au sujet du droit de prise, ci-dessus mentionné, après 1397 (8). Vidimus de l’acte de donation, faite en date d’avril 1234 (n. st.), par Gautier, seigneur d’Avesnes et comte de Blois à l’Aumône de Blois, de sa maison de Montferault, avec tous ses revenus et une rente de deux muids d’avoine, copie du XVIle siècle (9). Fragment de procédure, vers 1755 (10).

Importance matérielle : 9 pièces parchemin ;1 pièce papier.