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Fonds de l'hospice et Hôtel-Dieu de Blois

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  • 68 H 1-31 - Sous-série 68 H : Hôtel-Dieu de Blois 1190-1792
    • 68 H 1 - Dons et privilèges par les papes, les rois de France et les comtes de Blois 1190-1770
      Contenu :

      1-11. Copies et traductions de la donation faite à l’Aumône de Blois par Thibaut IV, comte de Blois (1190) et des confirmations de ses successeurs Louis Ier (1191) et Thibaud VI (1218) (terres et redevances diverses). —
      12-13. Monitoire de Sixte IV ordonnant à tous les détenteurs illégitimes de droits ou biens de l’Hôtel- Dieu d’en, opérer restitution, sous peine d’excommunication [annexé : note en forme d’analyse, XVIe s.], 1477. —
      14. Accord entre les religieux de Bourgmoyen et les frères de l’Hôtel-Dieu au sujet de la cloche de ce dernier, 1278 [copie collationnée extraite du cartulaire de Bourgmoyen, 1674], —
      15-22. Subventions royales. Lettres patentes de Louis XIV, accordant à l’Hôtel-Dieu une subvention annuelle de 1300 l. t. pour l’entretien des pauvres [annexé : arrêt d'enregistrement au bureau des Finances de la Généralité d’Orléans, 1656], 1652 (15-17). Supplique des administrateurs de l’Hôtel-Dieu à Mgr d’Ormesson, intendant des finances, pour obtenir réparation d’une erreur ; mémoire à ce sujet, 1770 (18-19). Ferme des droits de subvention adjugée à Sébastien Aubert, puis François Besnard, marchands de Blois, pour 2.509 l. t. par an, 1659 (20) et 1662 (21). Don d’une rente de 16 l. 13 s. 4 d. t. au principal de 300 l. t., due par Jacques Gobillon, fait par ledit Besnard pour s’acquitter du paiement des 1300 l. t. dues aux pauvres, de l’Hôtel-Dieu, 1664 (22).

      Importance matérielle : 9 pièces parchemin, 13 pièces papier.

    • 68 H 2 - Réunion du prieuré. 1674-1676
      Contenu :

      1-2. Copie d’un décret de Mgr Ferdinand de Neuville, évêque de Chartres (1657-1690), en date du 3 novembre 1674, portant extinction du prieuré de l’Hôtel-Dieu après la démission de Philippe Charpentier, dernier titulaire, et réunion de tous ses domaines, droits, fruits et revenus à ceux des pauvres de l’Hôtel-Dieu, 1676. —
      3. Lettres patentes de Louis XIV, confirmant ce décret, 1675. —
      4-6. Arrêt du Parlement, ordonnant, avant de faire droit sur l’enregistrement dedites lettres de réunion, qu’elles seront communiquées an lieutenant-général de Blois pour avis. Réponse de Jacques Belot, écuyer, sieur de Moulins, lieutenant général des bailliage et présidial de Blois et Michel Baudry, écuyer, sieur de La Blandinière, procureur du roi audit siège, favorable à la réunion [annexé : mainlevée de l'opposition du prieur de Saint-Martin de Blois, Louis Peltier, chanoine régulier de saint Augustin, à la suppression du prieuré-cure et à l’union de son revenu à celui de l’Hôtel-Dieu, 1674], 1675. —
      7. Requête des, administrateurs, présentée au Grand Conseil pour l’enregistrement des lettres patentes et du décret de l'évêque de Chartres, 1676. —
      8. Arrêt du Grand Conseil, ordonnant qu’une enquête de commodo et incommodo soit faite au sujet de la réunion du prieuré à l’Hôtel-Dieu, 1676. —
      9. Procès-verbal d’enquête de commodo et incommodo 1676. —
      10. Arrêt du Grand Conseil, ordonnant l’enregistrement des lettres patentes et décret d’extinction du prieuré et réunion à l'Hôtel-Dieu, 1676. —
      11-12. Copies de l'enregistrement à la Chambre des Comptes de Blois, 1676. —
      13. Arrêt du Parlement, enregistrant les lettres patentes et décret de suppression, 1676. —
      14. Requête des administrateurs de l’Hôtel-Dieu, présentée au roi pour obtenir décharge des décimes à cause de l’union du prieuré à l’Hôtel-Dieu [document en mauvais état], vers 1676.

      Importance matérielle : 6 pièces parchemin, 8 pièces papier.

    • 68 H 3 - Droits d’usage 1499 (n. st.)-1686
      Contenu :

      Titres, confirmations, procédures. —
      1. Vidimus par l’official de l’archidiacre de Blois d’un mandement de Jacques Hurault, trésorier de France et maître des Eaux et Forêts, du comté de Blois, à Jean Fillastre, « commis à exploiter les usaiges des forestz de Bussy et Boulogne », de bailler aux frères de l’Aumône et de la Maison Dieu le bois nécessaire pour « soustenir leurs vignes des Grois », 1499 (n. st.) —
      2-37. Confirmation du droit d’usage.
      Jugement de Pierre d’Euvart, Grand maître Réformateur Général des Eaux et Forêts de France, portant que les religieux de l’Hôtel Dieu de Blois jouiront du droit de chauffage et du bois à ce nécessaire dans les forêts de Blois, Russy et Boulogne, conformément aux droits à eux accordés pair les lettres patentes de François Ier en date de janvier 1530 (n. st.), 1531 (2-3).
      Sentence de la Table de Marbre, confirmant les religieux dans leurs droits d’usage, pâturage et panage dans les forêts du comté de Blois, 1547 (n, st.) (4).
      Sentence de Pierre d’Envart, donnant aux religieux le droit de jouissance annuelle de 800 rottées de bois de chauffage et terminant un procès entre les religieux, demandeurs en mainlevée et délivrance des droits d’usage, et le procureur du roi aux Eaux et Forêts, défendeur, 1547 (5-6).
      Sentence de François Desouches, lieutenant à la justice des Eaux et Forêts du comté de Blois, autorisant les religieux [Martin Simonnet, grenetier du grenier à sel de Selles en Berry, et Jean Duluz, marchand de Blois, administrateurs ; Robin Barbes, procureur] à prendre chaque année 800 rottées de bois à bâtir pour la réparation de leur église. [Annexé : sentence de la Table de Marbre ordonnant délivrance de la quantité de bois de chauffage habituelle, suivant les concessions à eux faites par les Comtes Thibault et Louis, confirmées par les rois François Ier et Henri II ; ladite quantité avait été réduite de 800 à 700 rottées, 1593], 1547 (7-8).
      Arrêt de la Chambre des Comptes de Blois, ordonnant délivrance de 600 rottées de bois de chauffage pour les pauvres et de 100 rottées pour le prieur. [Annexés : extraits de comptes des Eaux et Forêts du comté de Blois, 1530 (Louis de Racine, seigneur d'e Villegonblain, maître des Eaux et Forêts) et 1571 ; requête de Guillaume Poullain, chapelain ordinaire et prieur de l’Aumône, pour obtenir délivrance du droit de chauffage, et mandement royal d’exécution, 1571], 1571 (9-13).
      Sentence de la Table de Marbre maintenant l’Hôtel-Dieu dans ses droits de chauffage, usage, pacage et panage [annexé : sentences des commissaires députés à la réformation des Eaux et Forêts du comté de Blois, ordonnant délivrance du bois (le chauffage, 1584-1595], 1584 (14-20).
      Autre sentence de la Table de Marbre ordonnant délivrance, 1593 (21).
      Lettres patentes de Henri IV, confirmant à l’Hôtel-Dieu les droits d’usage et de chauffage, 1594 (22-24).
      Sentence de la Table de Marbre pour la délivrance du bois de chauffage [annexé : supplique des administrateurs de l’Hôtel-Dieu à la Chambre des Comptes de Blois pour obtenir le rétablissement de 200 rottées de bois supprimées sur le compte de 1602, 1606], 1602 (25-26).
      Extrait des ordonnances et règlements établis par le sieur Hotman, seigneur de Fontenay, commissaire député par Sa Majesté pour la réformation générale des Eaux et Forêts au Département de Touraine, comté de Blois et autres lieux [note au sujet des pièces produites par les administrateurs], 1663 (27).
      Sentence de Jacques Bauldry, avocat au présidial de Blois, juge et lieutenant de robe longue des Eaux et Forêts du comté et bailliage de Blois, condamnant Jacques Gendrier, marchand, à livrer le bois d’usage [annexé : adjudication de la coupe du bois à Gendrier, 1617. Commandement d’huissier, 1619. Extrait de l’édit du roi portant règlement général pour les Eaux et Forêts, XVIIe siècle] (28-31).
      Note concernant l’établissement des pièces nécessaires aux Administrateurs pour justifier de leurs droits, 1663 (32).
      Supplique des échevins de Blois et administrateurs de l’Hôtel-Dieu aux maîtres des Eaux et Forêts du comté et bailliage de Blois pour obtenir le maintien de leurs prérogatives en matière de droit de chauffage, conformément à l’arrêt du Conseil d’État du 16 février 1675 ; texte de l’arrêt, ordonnant que « par le seigneur de Saumery, maître des Eaux et Forêts au département de l’Isle de France, Brie, Perche, Picardie, pays reconquis et Blaisois, il sera faict délivrance par chacun an à commencer en l'année présente de la quantité de six vingt cordes de bois en espèce pour le chauffage dudit hostel Dieu à prendre parties sur les forets de Blois, Russy et Boulogne... » ; ordre d’exécution de l’arrêt ; ordre d'enregistrement au Greffe, 1675 (33-36).
      Arrêt du Conseil d’État, accordant à l’Hôtel-Dieu de Blois, à partir de 1687, une attribution annuelle de cent cordes de bois à prendre dans les ventes ordinaires des forêts de la maîtrise de. Blois, 1686 (37).

      Importance matérielle : 13 pièces parchemin, 24 pièces papier.

    • 68 H 4 - Réforme du temporel 1416 (n. st.)-1417
      Contenu : Décisions épiscopales et capitulaires. — 1-3. Vidimus, par l’official de la cour de l’archidiaconé de Blois d’un mandement de l’évêque de Chartres ordonnant l’aliénation du temporel de l’Hôtel-Dieu de Blois, bouleverse par la mauvaise administration (per factum, culpam, incuriam, malum regimen et negligenciam) d’Etienne Vivian, prieur, 1416 (n. st.) (1) ; ordre d'aliénation desdits biens, 1416 (n. st.) (2) ; ratification de la vente par l’évêque, 1417 (3).
      Importance matérielle : 3 pièces parchemin.

    • 68 H 5 - Personnel 1318-1688
      Contenu : 1-21. Prieurs et administrateurs. Vidimus des lettres de l’évêque de Chartres en date de 1309, autorisant les frères de l’Hôtel-Dieu à élire un prieur, après la résignation d’Etienne de Vado, 1318 (1). Procuration [document en mauvais état], 1323 (2). Procès-verbal d’élection à l’unanimité de Jean Bruneau, après la résignation d’Etienne de Landa, 1330 (3). Vidimus des lettres de l’évêque de Chartres en date de 1336, autorisant les frères de l’Hôtel-Dieu à élire un prieur, et procès-verbal d'élection de Regnauld Daulart, par suite de la résignation de Jean Brunei, debilis, senex ac visus- cecitate percussus [annexé : acte de résignation de Brunel], 1336 (4-6). Procès-verbal d’élection de Laurent Capucin, après la mort d’Etienne Vivian [annexé : procès-verbal d’enquête préliminaire, 1381 ; procuration, 1382], 1381 (7-9). Procès-verbal d’élection de Jean Couraut, après la mort d’Etienne Boulier, et ratification par l’évêque de Chartres, 1420-1426 (10- 12). Procès-verbal d’élection de Pierre Sellier, après la mort de Couraut ; installation, 1444 (13-14). Installation de Guillaume Cosnon, nouveau prieur, par l’évêque de Chartres, 1446 (15). Constitution de procureurs pour l’élection d’un prieur [Aimeri Martin, Bernard Duret, Guy de Langlée, Regnault Le Moine ; annexé : autorisation, 1482], 1485 (16-18). Élection d’Aimeri Martin, après la résignation d’Etienne Le Clerc [documents en mauvais état], 1496 (19). Vidimus d’un mandement royal en date du 13 août 1500 : «  Nous sommes très contans que faciez vostredite élection, mais nous vous prions que vueillez eslire nostre chier et bien amé chappelain Estienne de Montdoulcet... car nostre desir est qu’il en demoure prieur pour les vertuz que savons estre en sa personne... », 1500 (20). Procuration en faveur de Jean Vallée, prêtre, 1520 (21). Délibération des échevins de Blois en la Maison Commune : il est arrêté que le sieur Lefebvre, de l'Hôtel-Dieu, « demeurera pour coadministrateur perpétuel dudit Hostel Dieu, a la charge qu’il aura seullement seance au bureau après l’un desdits eschevins, sans y pouvoir jamais presider, et qu’il n’entrera point en semayne avecq lesdits sieurs eschevins, et que dans la Maison de Ville, lorsqu’il s’agira d’affaires dudit Hostel Dieu, il aura seance au bas du Bureau entre les deux receveurs..., 1676 [28 décembre] (22). Autre délibération : « les charges d’echevins et administrateurs de l’Hôtel Dieu demeureront disjointes a l’avenir, et pour cet effet le nombre desdits eschevins sera réduit [de six] a quatre, qui demeureront deux années en charge comme il se pratiquoit auparavant la réunion faite en l’année mil six cents trente huit… » ; on nomme deux administrateurs [les sieurs de Sudon, conseiller vétéran au présidial, et Brillon l’aîné, ancien marchand] et un receveur [Lubin Coullange des Sablons] ; tous les quinze jours, il y aura réunion du bureau, 1685 (23). Autre délibération : le « résultat de l’assemblée generalle [précédente] sera exécuté comme très advantageux a la ville et a l’hostel Dieu... » [note marginale : « ce n’est pas place honorable que d’estre les derniers et après les conseillers et le receveur de ville, comme ils le prétendent... »], 1688(24).
      Importance matérielle : 21 pièces parchemin, 3 pièces papier.

    • 68 H 6 - Règlement général, redditions de comptes, procédures. 1487 (n. st-)-1636
      Contenu : 1-2. Règlement général, ordonnance de Henri II, portant règlement de l’Hôtel- Dieu : il y aura six prêtres pour le service divin, le prieur compris ; ils seront assistés de deux clercs: ou novices ; le prieur et les religieux seront tenus de visiter les malades ; ils vivront en commun ; trois religieuses donneront leurs soins aux malades ; les pauvres seuls seront admis ; quant aux riches, « n’entend aucunement qu’ilz occupent les lieux qui sont destinez et affectez aux pauvres, ne que les valetz et chambrières des riches ou personne de leur famille, si ce n’estoict en cas de peste, occupent semblablement le lieu des pauvres indigens, ne que les passans et estrangiers soient receuz » ; les pauvres seront « premièrement confessez et après mis au lict, traictez et sollicitez tant pour la santé de l’âme que du corps avec tout le soing et diligence que se peult » ; il y aura médecin, chirurgien et apothicaire aux gages de l’Hôtel-Dieu ; l’hôpital devra être entretenu en bon état ; une cloison de bois séparera le dortoir des hommes et celui des femmes; deux fois par semaine, le prieur et le médecin visiteront les malades, ceux d’entre eux qui seront guéris quitteront l’Hôtel- Dieu ; chaque année, compte sera rendu de l’administration financière en présence « des gens du Roy et de la justice... », 1551 (1) ; mandement d’exécution, 1551 (2). — 3-28. Redditions des comptes, procédures, notification) faite à Pierre Boudet, naguère prieur de l’Hôtel- Dieu, pour la reddition des comptes de son administration, 1487 (n. st.) (3). Procès entre les administrateurs de l’Hôtel-Dieu et Jean Vallée, ancien prieur, en matière d’administration et règlement de comptes : arrêt du Conseil d’État, ordonnant la visite et réforme des maladreries et hôpitaux, 1528 (4) ; mandement de François Ier, enjoignant audit Vallée de venir répondre devant le Parlement de sa mauvaise administration : « en nostre ville de Bloys a ung bel et notable hospital fondé et doté de groz dommaynes, terres et revenus par noz prédécesseurs contes de Bloys... ; [ledit accusé] auroit consommé et consomme chacun jour lesdits bien, fruitz et revenu dudit hostel Dieu, habatant boys de haulte futaye, faisant baux pour petis et vils revenus après avoir prins groz potz de vin, jouant a jeux prohibez, et en soy maintenant autrement que religieusement, et laissant les pouvres mandiens et mallades sans les visiter, substanter, alimenter et gouverner, et tellement que par sa faulte, dol et substraction d’alimens et autres humanitez plusieurs mallades ont souffert plusieurs paines tant par deffault de manger, coucher et chauffer quasi jusques a la mort, parce que iceulx il auroit refusez heberger et recevoir audit Hostel Dieu, dont les corps di’iceulx sont demourez insepulturez ; et mesmement nagueres que la peste auroit envahi nostre dite ville de Bloys et qu’il auroit esté conclud et délibéré par nos bailly de Bloys ou son lieutenant, presens et appellez les gens et officiers de nous et de ladite ville de Bloys et plusieurs notables personnages et mesmes ledit Vallée, que pour la santé de la ville, les morbesques pestifferez seroient retirez en l’hostel de Sanitat faict et ediffié exprès pour cet affaire, et que ledit Vallée leur pourvoyrait d’alimens et de gens pour les penser des fruictz et revenus dudit hostel Dieu, ce qu’il n’aurait voulu faire, mais au contraire, d’une deliberation maligne pour ruyner nostre dite ville de Bloys, auroit chassé ou fait chasser les pouvres mallades pestifferez dudit Sanitat et envoyé par nostredite ville, au moyen de quoy nostredit procureur et eschevins auroient requis provision a nostredit bailly de Bloys ou son lieutenant, sur laquelle, oy ledit Vallée et après soy estre informé de ce qu’il appartenoyt, auroit adjugé huict vingtz dix livres tournois de provision pour lesdits pestiferez sauf de faire plus ample provision, dont ledit Vallée sans grief se seroit porté pour appelant... » ; signification desdites lettres au prieur et aux religieux, ajournement à comparaître, 1530 (5-7). Lettres patentes de François Ier, portant que des causes comme celle-ci seraient attribuées désormais au Grand Conseil, 1537 (8-9). Fragments de procédures en matière de reddition de comptes. Arrêt du Grand Conseil ordonnant que les administrateurs de l’Hôtel-Dieu rendront les comptes devant un commissaire qui sera ordonné par le Conseil, 1535 (10) ; procuration donnée à l’évêque d’Orléans, Grand Aumônier de France, pour recevoir les comptes des administrateurs, 1544 (n. st.) (11). Accord entre les administrateurs [Nicole Jodefroy, licencié en lois, avocat au présidial de Blois, Jacques Goudot, sieur de Rozières, valet de chambre du roi, et François de Romans, conseiller du roi et trésorier de la gendarmerie de Bretagne], d’une part, et Pierre Beaufils, prieur de l’Hôtel-Dieu de l’autre, au sujet des arrérages des dîmes et pensions dûs audit prieur, 1571 (12) Lettres patentes de Henri IV, accordant décharge pour la reddition des comptes de l’Hôtel-Dieu, après la mort du sieur Brison, dernier receveur de l’hôpital, 1582 (13-14). Procès entre le maire et les échevins de Blois, d’une part, et les administrateurs de l’Hôtel-Dieu, de l’autre, en matière de reddition de comptes ; fragments de procédure ; arrêt du Tribunal de la Réformation des hôpitaux, ordonnant mainlevée de la saisie des revenus de l’Hôtel-Dieu, 1605-1620 (15-27). Assignation à comparaître [document en mauvais état], 1636 (28).
      Importance matérielle : 16 pièces parchemin, 12 pièces papier.

    • 68 H 7 - Oblations. 1540-1582
      Contenu : Procédures. Procès entre les administrateurs de l’Hôtel-Dieu [Jean Gre- vaisie, maître en la Chambre des Comptes de Blois, Robert Saussaye, Jean Courtin, Gervais Pelloquin, bourgeois de Blois], demandeurs, et le prieur [Denis Gode] et les frères de l’Hôtel-Dieu, défendeurs ; accord, aux termes duquel les oblations qui se feront aux messes appartiendront désormais au prieur et aux frères, 1540 (1-8). Sentence de l’official de Chartres, condamnant Guillaume Poullain, prêtre, profès de Notre-Dame de Bourgmoyen de Blois et prieur de l’Hôtel-Dieu, à célébrer les grand’messes en l’église de l’Hôtel-Dieu aux jours de fêles solennelles et à celui de la fêle de saint Jacques, conformément au désir de Gentien Roy, sons-prieur de l’Hôtel- Dieu, et de Gilles Paris, Pierre Beaufils et Jacques Maubouet, religieux profès, 1582 (9).
      Importance matérielle : 7 pièces parchemin, 2 pièces papier.

    • 68 H 8 - Bureau des pauvres. « Charités » des paroisses Saint-Honoré, Saint-Solenne et Saint-Sauveur de Blois. Érections, titres de propriété 1628-1667
      Contenu : 1-4. Présentations, 1628 (1) ; 1631-1632 [« sur les plaintes... reçues du longtemps qu’il y avoit que l’église dudit hostel Dieu n’a esté desservie ny les pauvres d’icelluy assistez ny administrez des saintz Sacremens, a deffault de ce qu’il n’y avoit aulcuns relligieux ny prebstres seculliers pour faire ledit service et administration, et voyant qu’il n’y a aucun ordre pour faire et desservir ladite église notemment a ceste feste de Noël, ont iceulx sieurs administrateurs sommé et dénoncé audit Gaillard [le prieur]... qu’il ait présentement à establir trois prebstres seculliers pour avecq luy et freres Louis Le Conte et Jaques Taverne, antiens relligieux et prebstres audit Hostel Dieu, faire et dire le divin service... »], refus, puis acceptation du prieur (2-4). — 5. Délibération du Conseil des échevins, établissant à l’Hôtel-Dieu « ung prestre de bonne vye pour administrer les sacremens aux malades... », et des religieuses « qui feront vœu entre les mains de monsieur l’evesque de Chartres particulièrement de s’adonner au soing desdits malades... » 1635. — 6-16. Religieuses de l’Hôtel-Dieu. Requête des administrateurs au Grand Hôpital d’Orléans pour en faire venir deux religieuses ; consentement [annexé : supplique des échevins de Blois à l’évêque de Chartres et autorisation ; nomination par l’évêque de Picard, prêtre de l’église Saint-Sauveur de Blois, pour l’assistance des malades, 1636], 1636 (6-9). Autorisation de déplacement d’Orléans à Blois, donnée à ces religieuses par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu d’Orléans, 1636 (10). Délibération des échevins de Blois, portant renvoi desdites religieuses à la demande de l’Hôtel-Dieu d’Orléans ; acte de renvoi, 1638 (11-12). Procès-verbal de l’établissement de trois religieuses de la Visitation Sainte- Marie de Blois [sœur Françoise Bary, sœur Françoise Hugues, sœur Marie Tardif], la première supérieure, les autres assistantes, suivant l’ordre de l’évêque de Chartres, 1667 (13). Ordonnance de Jacques Charron, seigneur de Nozieux, Saint-Claude, Villerbon et autres lieux, grand bailli et gouverneur de Blois et capitaine des chasses du comté, autorisant les religieuses à être payées par le receveur de l’Hôtel-Dieu des revenus de leur dot pour l’employer à leur nourriture ; elles auront aussi un muid de blé et un poinçon de vin, 1667 (14). Règlement des religieuses hospitalières [lever à 4 heures, oraison de 4 heures et demie à 5 heures, de 5 heures à 6 heures elles feront les lits des malades, messe à 6 heures, puis chacune vaquera à ses occupations, dîner à 10 heures, dîner des malades à 11 heures, récréation à midi, lecture spirituelle à 1 heure, de 2 heures à 5 ,heures chacune fera sen office, souper des pauvres à 5 heures, souper à 6 heures, puis récitation des litanies, et coucher à 8 heures et demie] ; règlement concernant les fonctions de la sœur économe, XVIIe s. (15-16).
      Importance matérielle : 3 pièces parchemin, 13 pièces papier.

    • 68 H 9 - Bureau des pauvres. « Charités » des paroisses Saint-Honoré, Saint-Solenne et Saint- Sauveur de Blois. Erections, titres de propriété (suite) 1636-1734
      Contenu : 1-50. Contrats d’entrée en religion de Jeanne Paris, Françoise Melleron et Anne Jouanneau, Marguerite Chappelin, Catherine Guyot, 1636 ; Jeanne Hervet, 1637 ; Marthe Villain, 1638 ; Marie Allix, 1647 ; Elisabeth de La Bacconière, fille de Nicolas de La Bacconière et de La Porte, Claude Brossard, 1648 ; Marie Vanier, 1651 ; Marie Johanneau, 1654 ; Marie Chardon, fille de feu Jacques Chardon, marchand parcheminier de Blois, Françoise Rousseau, fille d’Etienne Rousseau, marchand orfèvre de Blois, et de Marguerite Gastineau [dot : 2.000 l. t.], 1656 (17). Françoise de La Saussaye des Vaux, fille de feu Jean de La Saussaye, en son vivant écuyer, seigneur des Vaux, et de Jacqueline Daugny [dot : 3.600 l. t. ; annexé : certificats, 1656], 1658 (18-22). Madeleine Blanchet, fille de Michel Blanchet, bourgeois de Blois, et de Marie Delaunay [dot : 1.000 l. t.], 1659 (23). Marie Girault, fille de feu Mathieu Girault, en son vivant sieur de La Forest, l’un des gardes du corps du duc d’Orléans, et de Marie Dureau [dot : 3.300 l. t.], 1659 (24). Madeleine Delaistre, fille de Jacques Delaistre, sieur de La Morandière et du Clouseau, et de Marie Broslier [dot : 3.000 l. t.], 1660 (25). Louise Aymart, fille de Raimond Aymart, élu en l'élection de Blois, 1664 ; Louise de Courbeville, fille de feu Jean de Courbeville, chef de fourrière de la Maison du roi, seigneur de La Roche Landault, [annexé : « convention de religion», 1672], 1672 ; Anne Leroux, fille de feu Jean Leroux, sieur de Sudon, juge au présidial de Blois ; Madeleine de La Nouhe, fille de Toussaint de La Nouhe, dit Besnard, chapelier de Blois, 1675 (30) ; Anne de Lavernot, 1681 (31) ; Catherine Belou, fille de feu Jean Belou, officier de la reine, 1690 ; Marie Guichard, 1695 ; Marie Malbran, fille de Denis Malbran, receveur du grenier à sel de Mer ; Marie Agnès Jousselin, fille de feu Olivier Jousselin, maître boulanger à Blois, 1696 ; Jeanne Lhostellier, fille de Charles Lhostellier, contrôleur en titre des exploits de la ville de Beaugency, 1697 ; Françoise Grouin, veuve de Jean Aubourg, maitre chirurgien de Chouzy [annexé : fragments d’un dossier de procédure au sujet de la succession Aubourg, 1687-1694], 1700 ; Charlotte Taffu, fille de Jacques Taffu, receveur de l’Hôtel-Dieu et de Marguerite Dinochau, 1706 ; Marie Madeleine Thérèse Guéret, fille de feu François Guéret, procureur en l’élection de Blois, 1706 ; Anne Prévost, fille de Louis Prévost, chapelier du faubourg de Vienne. 1711 ; Marie Marguerite Elisabeth des Landelles Gastellier, fille de feu Claude des L. G., officier de feu le duc d’Orléans, 1713 ; Marguerite Mahy, 1724. — 51-57. Dots. Accords passés entre les administrateurs ale l’Hôtel-Dieu et le sieur Lallemand, pour la dot de la sœur Lallemand, sa fille, 1723 ; les sieurs Bellanger et Amiot, au sujet de la dot de Jeanne Bellanger, 1723 , les sieurs Girault et Garnier Roger, au sujet de la dot de Félicité Roger, leur belle-sœur, novice, 1759 ; le sieur Petit de Fontenelle et Anne Chartier, au sujet de la dot de Marie Anne Petit de Fontenelle, leur fille, postulante, 1760. Cession de rente par Thomas Hureau, boucher du faubourg de Vienne, paroisse Saint-Saturnin, et Anne Drouet, au profit de l’Hôtel-Dieu, pour le restant à payer de la dot d’Anne Hureau, leur fille, 1696 (55). Quittances : 1500 l. t., dot d’Anne-Marie Ménard, 1778 (56) ; 1000 l. t., dot de Françoise Félicité Pardoulx, 1784 (57).
      Importance matérielle : 27 pièces parchemin, 30 pièces papier.

    • 68 H 10 - Bureau des pauvres. « Charités » des paroisses Saint-Honoré, Saint-Solenne et Saint-Sauveur de Blois. Érections, titres de propriété (suite) 1696-1781
      Contenu : 1-13. Rentes. Reconnaissance par Etienne Crèche, vigneron de Francillon, paroisse de Villebarou, envers la Charité de Saint-Honoré, d’une rente constituée par feu Thomas Crèche et Rose Gendron au profit de Thomas Cheron, prêtre de Saint-Honoré, 1711 (1), Rente de 100 l. t., au principal de 2.000 l. t., due par les marguilliers et fabrique de Saint-Solenne de Blois au « pauvres prisonniers ». Supplique de Jacques Chervin Rivière, prieur-curé de Saint-Honoré de Blois [« les prisons de cette ville... malheureusement depuis longt tems sont remplis d’un nombre de prisonniers bien plus considérables qu’a l’ordinaire, ce qui fait que les charités que l’on reçoit ne peuvent suffire pour subvenir a leurs besoins... »] ; mémoires, obligations, 1750-1753 (2-6). Rente de 102 l. 17 s. sur l’ancien clergé de France (Hôtel de Ville de Paris). Cession par Jacques de Ricouart, prieur de Gonsaron et de Rosières, demeurant à Paris, rue des Prêtres, paroisse Saint-Paul, à la Charité des pauvres de la paroisse Saint-Honoré de Blois ; cette rente lui appartenait en qualité de légataire universel de Charlotte Marguerite Cadeau, veuve de Nicolas de La Feuille, trésorier de France à Châlons, [annexé : testament, extrait du testament, notes, 1723-1755], 1755 (7-12). Reconnaissance par les marguilliers de Saint-Honoré de Blois, au profit de la Charité, d’une somme de 3.000 l. t., représentant le capital d’une rente annuelle de 150 l. t., 1756 (13). — 14-68. Procédures. Procès entre les dames de la Charité des pauvres honteux et malades de la paroisse Saint-Solenne, demanderesses, et les marguilliers de ladite paroisse, défendeurs, au sujet du paiement des arrérages d’une rentet ; significations, commandements, 1696-1702 (14-16). Procès entre Laurent de Gironde, prieur de Saint-Solenne, administrateur général des pauvres de la paroisse, Marie-Madeleine Mahy, veuve de Simon Claude Guetié de Villeneuve, conseiller au présidial de Blois, trésorier des pauvres, Jean-Baptiste de La Roche Negly, prieur de la paroisse Saint-Honoré, administrateur général des pauvres de cette paroisse, Marie-Françoise de La Saussaye, veuve de messire Butel, maître de la Chambre des Comptes de Blois, trésorier des pauvres, demandeurs en délivrance de legs, et Pierre Bigot, « grammairien en cette ville », exécuteur testamentaire de Paul Maréchal, et les héritiers, défendeurs, au sujet de l’exécution du legs Maréchal. Sentence de Côme Charles Louis Louet, lieutenant général du bailliage de Blois, ordonnant exécution du testament Maréchal, 1774 (17). Procès au sujet du testament de feu François Chaline, curé de Saint- Sauveur, qui instituait pour légataire la Charité des pauvres de Saint-Sauveur ; copie du testament ; dépôt ; procès-verbal d'apposition des scellés ; inventaires, ventes, reddition de comptes de la succession, quittances, 1780-1781 (18-68).
      Importance matérielle : 3 pièces parchemin, 65 pièces papier.

    • 68 H 11 - Enfants assistés 1680-1760
      Contenu : 1-5. Contrats d'apprentissage. Félix, enfant de l’Hôtel-Dieu, âgé de 15 ans, avec Denis Cotereau, cordonnier, 1680 (1). Rémy, âgé de 14 ans, avec Jean Outerion, maître menuisier, pour deux muids de blé [annexé : résiliation du brevet et nouveau contrat passé entre ledit menuisier et Jean Poirier, âgé de 15 ans, moyennant la même redevance, 1755], 1755 (2-3). Louis Roger, mineur, avec François Baudouin, maître serrurier de Blois, paroisse Saint-Solenne, pour 150 l. t., 1758 (4). Philippe Carron, âgé de 16 ans, « natif de Mondidier en Picardie », avec François Desormeaux, maître traiteur-rôtisseur à Blois, paroisse Saint-Martin, pour 100 l. t., 1760 (5).
      Importance matérielle : 5 pièces papier.

    • 68 H 12 - Bâtiments 1658-1757
      Contenu : 1-11. Adjudication de travaux, procès-verbaux et notifications, 1658. 12-15. Accord entre Jacques Garnier, bourgeois de Blois, y demeurant, paroisse Saint-Honoré, administrateur perpétuel, et Jacques Pajou, bourgeois de Blois, même paroisse, d’une part, et les Jacobins de Blois, de l’autre, aux termes duquel ceux-ci cèdent à l’Hôtel-Dieu « la rue par laquelle ils font leur principale entrée actuelle jusques a l’angle du batiment appellé le vieil Chapitre, d’ou sera tiré un petit mur d’equerre pour en tirer un autre en ligne directe avenir aboutir a l’angle haut du batiment appellé la Chambre du Prédicateur ». Ils cèdent en outre le bâtiment appelé l'Infirmerie, ainsi que l’hôtel d’Angoulême, pour 150 l. t. de rente foncière annuelle et perpétuelle [annexé : « acquêt fait par l’Hôtel Dieu des Relligieux Jacobins en 1755 de la rue par laquelle estoit leur entrée et de l’hôtel d’Angoulême... ; élévation de la face du côté d’Orient], 1755. (12-14). Accord entre les Jacobins et l’Hôtel-Dieu au sujet des travaux projetés et du droit de passage « par le perron du cimetière sur la rivière » accordé par les administrateurs aux religieux, 1757 (15).
      Importance matérielle : 1 pièce parchemin, 14 pièces papier.

    • 68 H 13 - Cimetière 1779
      Contenu : 1-2- Vente par les chapelains de l’église cathédrale de Blois, « informés que Monseigneur l’évêque de Blois avoit intention d’établir un cimetière général pour les paroisses de la ville de Blois et de le voir placé hors et à proximité de ladite ville et a portée desdites paroisses... », à l’Hôtel-Dieu de Blois, de quatre boisselées de vignes sises aux Épinettes, à côté du grand jardin des Capucins, sur le chemin des Capucins à La Butte, au censif de Saint-Lomer de Blois, pour 20 boisseaux de blé, 1779.
      Importance matérielle : 2 pièces parchemin.

    • 68 H 14 - Dons et legs 1450-1770
      Contenu : 1-59. Quittance d’une somme de 9 nobles d’or, en vertu du legs de feu Pétronille, femme de feu Mathieu Bodin, à Michel Macé, son neveu, religieux de l’Hôtel-Dieu [document en mauvais état], 1450 (1) ; lettres patentes de François 1er, ordonnant, à la suite d’un procès mû par devers le Parlement de Paris entre frère Jean Vallée, administrateur, et les échevins de Blois, de mettre à exécution les clauses du testament du sieur Paris, bourgeois de Blois, qui avait légué aux pauvres de l’Hôtel-Dieu la somme de 4000 l. t. pour la fondation d’un anniversaire, « lequel legs et service seroit escript et insculpé en ung tableau et monument de pierre par epitaphe de perpétuelle mémoire audit hostel et maison Dieu... » ; sentence de Thibaut Huart, garde de la prévôté de Blois, aux mêmes fins, 1534 (2-3) ; legs général de Jean Pichon, fils de feu Jean Pichon, manœuvre de Vienne lès Blois, 1597 (4) , extrait du testament, en date du 20 octobre 1606, de Marguerite Drouin, en son vivant femme de Claude de Boisgaultier, sieur des Bordes et du Tremblay : legs aux pauvres de l’Hôtel-Dieu d’une somme de 3.000 l. t., à charge pour les administrateurs de célébrer chaque semaine une messe basse et chaque année un salut le jour anniversaire de sa mort ; supplique des administrateurs au bailli de Blois pour obtenir paiement des héritiers, 1607 (5-6) ; testament de François Lemaire, maître orfèvre de Blois, paroisse Saint-Martin : il désire être enterré en ladite église, et lègue aux pauvres un quartier et demi de vignes au clos de Perochin, paroisse Saint-Christophe de Suèvres. 1613 (7) ; testament de Françoise Chevrollier, « à présent retirée en l’hôtel Dieu... », femme de Jean Henault, cordonnier de Vendôme, demeurant près delà porte Saint-Michel : elle veut « que son corps mort soit enterré et inhumé en l’église dudict hostel Dieu », et lègue aux pauvres la maison où demeure son mari, la moitié d’une autre maison et quelques vignes au Gué du Loir ; acle de notoriété constatant la mort de la légalrice, avril 1626 (8-9) ; dons aux administrateurs de l’Hôtel-Dieu : par Louis Butel, doyen en l’église collégiale Saint-Sauveur de Blois, prieur du prieuré de Saint-Etienne de Beaugency, d’une somme de 300 l. t., pour la célébration chaque année d’ « ung obit concistant en vigilles, une grande messe a diacre, soubz diacre, libéra et oraisons accoustumées pour les trespassez... », 1627 (10) ; par Guyon Talensa, « natif de ceste ville de Bloys, de présent retiré en l’hostel Dieu... », du legs à lui fait par feu damoiselle Marguerite Raymond, veuve de feu Thibault Petau, ecuyer, sieur de Malemusse, par son testament eu date du 7 décembre 1625 [« soixante livres tournois une fois payez, six septiers de bled et un poinsson de petit vin par chacun an et un habit a son usage de deux ans en deux ans » en rente viagère pour le paiement de sa pension, car il est considéré « comme vacabond et n’a aucune retraicte » ; annexé : extrait du testament de ladite demoiselle ], 1647 (11-13); don anonyme, transmis aux administrateurs par Paul Ardier, chevalier, seigneur de Beauregard, Cellettes, Vineuil, Le Goullet et autres lieux, président de la Chambre des Comptes de Paris [18.000 l. t.], quittance de François Boreau, sieur du Touschet, Charles Hardouin, écuyer, seigneur de La Bretasche, conseiller et maître d’hôtel du roi, Pierre Durand, marchand, Etienne Dubois, écuyer, sieur de La Poterie, premier valet de chambre du duc d’Orléans, Bon Leprince, écuyer, garde du corps du roi, échevins de Blois et administrateurs des biens des pauvres de l’Hôtel-Dieu, 1654 (14-15) ; extrait du testament de Louis Butel, maître en la Chambre des Comptes de Blois, en date du 1er octobre 1654, léguant 200 l. t. aux pauvres de l’Hôtel-Dieu et 200 l. t. à ceux de Saint-Solenne, 1674 (16) ; de Louis Boutault, sieur des Forges, conseiller et secrétaire du roi, maison et couronne de France, en date du 25: mai 1681» léguant 400 l. t. à l’Hôtel-Dieu [annexé : testament de Jean Joseph Boutault, « citoyen de cette ville d’Avignon », léguant à Anne Boutault « tous ses biens dans le terroir blésois, Soulogne et lieu circonvoisin... », 1711 ; restriction apportée par les administrateurs, « ayant reconnu que ledit testateur ne peut disposer de ses biens propres que du quart... suivant la coutume de Blois dans laquelle lesdits biens sont scituez... », et limitant ledit legs à une closerie aux Augonnières, paroisse de Tour en Sologne, estimée à 700 livres ; lettre, certificat de décès de Boutault en date du 2 juillet 1711 ; insinuation, 1711] 1681 (17-23) ; autres dons : par Jacques Courtin, seigneur de Nanteuil, président honoraire au présidial de Blois, demeurant en cette ville, de meubles, chandeliers, étoffes et draps, 1695 (24) ; par Élisabeth Prévôt, demeurant à La Chaussée, paroisse de Saint-Victor, une rente de 715 l. t., au principal de 10.010 l. t., constituée par le prévôt et échevins de la ville de Paris, et assignée sur les aides et gabelles, par contrat passé devant Regnard, notaire au Châtelet de Paris, le 16 septembre 1697, 1698 (25-27) ; par Anne Belin, âgée d’environ 76 ans, demeurant à Blois, paroisse Saint- Sauveur, 300 l. t., 1699 (28) ; par Jacques Moue, curé de Saint-Victor, et Élisabeth Prévôt, sa sœur utérine, un capital de 10.000 l. t., pour la constitution d’une rente viagère de 700 l. t. par an à chacun d’eux, [annexé : réduction, 1712 ; don de 4.000 l. t., 1715], 1699 (29-31) ; par Marguerite Marie, paroissienne de Saint-Honoré, 1.000 l. t., 1703 (32) ; fondation d’un salut le jour de la Présentation de la Vierge, en l’église de l’hôtel-Dieu, « avec la bénédiction du saint Sacrement et à la fin d’icelluy un libéra pour le repos de son âme», par René Blesteau, domestique de l'Hôtel-Dieu, et legs de 200 l. t. pour ce, 1708 (33.) ; testament de Louise Bailly, veuve de Pierre Fromont, menuisier, et « servante domestique du seigneur de La Borde», « de présente au lit malade dans la salle des femmes de l'Hôtel-Dieu… », portant don aux pauvres d’une somme de 36 l. t., « à condition que ledit Hostel Dieu sera tenu de norir et entretenir Marie Fromont sa fille qui est de présent audit Hostel Dieu, et de luy faire aprendre un mestier lorsqu’elle; en sera capable... », 1709 (34) ; procès-verbal d’ouverture du testament de feu Claude Jousseaulme, procureur du roi en la capitainerie royale des chasses de Blois [en présence de Marie Jousseaulme, sa veuve] léguant aux pauvres de l’Hôtel-Dieu une rente de 6.600 l. t. sur l’Hôtel de ville de Paris et une autre de 264 l. t. à prendre sur les droits d’aides, gabelles et cinq grosses fermes : il désire que « Marie Anne Landras [sa] servante domestique, en qui [il a] reconnu... une grande inclination de... passer sa vie au service des pauvres..., [soit] receüe dans la maison dudit Hôtel-Dieu, nourie et entrettenüe tant saine que malade sa vie durant, qu’il lui sera donné une petite chambre particulière et douze livres par chaque année pour la soulager dans ses besoins... » [annexé : constitution par Martin Lefebvre, lieutenant au présidial de Blois, et François Petit, administrateur de l’Hôtel- Dieu, au profit de Simon Couvidoux,, entrepreneur des ouvrages du roi, et de Marguerite Bagouault, sa femme, d’une rente viagère de 50 l. t., au principal de 1.000 l. t., assignée sur tous les biens, revenus et domaines de l’Hôtel-Dieu, 1719], 1715 (35-36) ; « extrait des contrats de constitution deubs aux pauvres de l’Hôtel-Dieu de Blois assignez sur l’Hôtel de ville de Paris qui ont esté anvoyez a maistre Forestier, controlleur des rentes sur ledit Hôtel de ville…, par le. carosse de Blois le lundy 5 de février 1720 pour en faire faire la liquidation... » [annexé : arrêt du Conseil d’État, ordonnant « que toutes les parties de rentes ordonnées estre remboursées par les arrêts des trente-un aoust et vingt-six octobre derniers, qui ne se trouveront pas libres et sujettes a reemploy, seront et demeureront exceptées de la suppression portée par lesdits arrests... », extrait des registres du Conseil d’État, 9 novembre 1719 ; extrait des contrats de constitution envoyés à Forestier le 8 avril 1714 « par le carosse de Blois, pour estre lesdites rentes converties du denier 20 au denier 25», 1714 ; lettres de Forestier à Taffre, receveur de l’Hôtel-Dieu de Blois, au sujet de ces rentes, 1714-1720], 1720 (37-44) ; extrait du testament de Jean Imbert, marchand de drap; à Blois, demeurant paroisse Saint-Honoré [legs aux pauvres : 300 l. t. pour la fondation d’un service solennel en l’église de l’Hôtel-Dieu, pour le repos de son âme], 1735 (45) ; fondation par Marguerite Prou, demeurant à l’Hôtel-Dieu, d'un salut tous les premiers dimanches du mois, « aveq la bénédiction du Saint Sacrement», et d’une messe le lendemain, et don pour ladite fondation d’une somme de 300 l. t. [annexé : requête de la famille, demandant aux administrateurs que Marguerite, « qui est demeurant dans; la maison dudit Hôtel Dieu depuis plusieurs années comme domestique et quy est depuis quelque temps tombée en enfance» reste à l’Hôtel-Dieu jusqu’à son décès et y soit inhumée, à charge de laisser aux pauvres tous les meubles et effets, 1747], 1730 (46- 47) ; testament de Benjamin Baignoux, bourgeois de Blois, demeurant rue du Puits-Châtel, paroisse Saint- Solenne, léguant à l’Hôtel-Dieu 4.000 l. t., dont 3.700 à recevoir de Dandin Bellair, commissionnaire des vins à Blois, son débiteur, à charge pour les administrateurs de recevoir à l’hôpital Marie Guimont, son ancienne domestique, de la nourrir et entretenir sa via durant et de colloquer cette somme, à constitution de rente ou acquisition d’héritage au profit des pauvres [annexé : délivrance du legs par les héritiers, 1746], 1715 (48-52) ; dépôt par Thomas Urbain Maussion, chevalier, seigneur de Candé, conseiller au Grand Conseil, demeurant ordinairement à Paris, en son nom et au nom d’Etienne Charles Maussion de La Courtanière, receveur général des finances, et de Marie Marthe Maussion, veuve de Nicolas Pascal Petit, chevalier et gentilhomme ordinaire du roi, ses frère et sœur, tous héritiers de Thomas Maussion, écuyer, seigneur de Candé, conseiller et secrétaire du roi, aux administrateurs de l’Hôtel-Dieu, d'une somme de 5.693 l. t., montant d’un billet dû par ledit feu Thomas Maussion au sieur Jamois, avocat eu Parlement, 1751 (53) ; procès-verbal d’ouverture du testament de feu Jérôme Delannoy, chanoine de la cathédrale de Blois, grand chantre de ladite église, le 16 mars 1742, léguant 100 l. t. aux pauvres de Saint-Solenne, et le surplus de tous ses « effets, soit meubles, argent, grains et vins qui pourront [lui] estre dus par le chapitre... » à l’Hôtel-Dieu et à l’Hôpital Général [annexé : inventaire après décès, 1753], 1753 (54-55) ; cession et transport au profit de l’Hôtel-Dieu [administrateurs : Jacques Turmeau de La Morandière. bourgeois de Blois, Pierre Drenier, marchand de Blois, tous deux demeurant au faubourg du Foix, paroisse Saint-Nicolas] par Nicolas Chereau, berger chez Pierre Régis, laboureur de Rhodon, de tous ses biens et droits provenant de l’héritage de ses parents, estimés à 1.800 l. t., pour passer à l’Hôtel-Dieu le reste de ses jours [annexé : reconnaissance, correspondance, 1764], 1762 (56-58) ; extrait du testament de Joseph Pillet, marchand de poisson salé, demeurant à Blois, en la paroisse Saint-Martin, portant legs de 2.000 l. t. aux pauvres de l’Hôtel-Dieu, 1770 (59).
      Importance matérielle : 14 pièces parchemin. 34 pièces papier.

    • 68 H 15-30 - Titres de propriété 1226-1792
      • 68 H 15 - Titres de propriété : Averdon, Blois, paroisse de Saint-Honoré 1590-1785
        Contenu : 1-2. Averdon. Métairie des Maisons Rouges. Constitution au profit d’Elisabeth Prévost, de La Chaussée-Saint-Victor, par l'Hôtel-Dieu de Blois [administrateurs : Claude Hardouin, juge au bailliage et présidial de Blois, Martin Lefebvre, avocat en Parlement et au siège présidial de Blois ; receveur : Jacques Taffus], d’une rente de 150 l. t., au principal de 4.000 l. t., assignée sur ladite métairie, 1716 (1). Métairie des Tresseaux. Reconnaissance par Timothée Orillard, avocat au Parlement et aux bailliage et présidial de Blois, François Petit, bourgeois de Blois, directeur et administrateur de l’Hôtel-Dieu et Thomas Davau, receveur de l’Hôtel-Dieu, tous demeurant à Blois, paroisse Saint-Honoré, d'une rente perpétuelle de 3 setiers de blé et 3 setiers d’avoine, due à Louis de Bourbon, comte de Clermont, abbé commendataire de Marmoutier, pour les terres de cette métairie, de celle de Bon Puits, paroisse de Mulsans, et plusieurs- autres sises à Maves, toutes relevant de la mense abbatiale de Marmoutier, 1731 (2). — 3-69. Blois. Paroisse Saint- Honoré- Rue Chemonton. Rente de 5 s. t. sur une maison sise à l’angle de la rue Porte-Côté, avec cour et étable ; reconnaissances : par Jean Marié, maître tonnelier de Blois, 1590 (3) ; par Jacques Le Roy, marchand demeurant au Foix, paroisse Saint-Nicolas, 1622 (4). Sentence de Jean Le Roux, sieur de Sudon, juge à Blois, condamnant Denis Quenette, boulanger à Blois, à passer nouveau litre et déclaration d’hypothèque de cette rente envers l’Hôtel-Dieu, 1665 (5). Baux de cette maison : par Antoine Moreau, curé de Montoire y demeurant, chapelain de la chapelle Saint-Éloi, fondée en la collégiale de Saint-Sauveur de Blois, à Jacques Deconte, bourgeois de Blois, demeurant rue Neuve, paroisse Saint-Honoré, pour 36 l. t. de loyer annuel [la maison dépend de la chapelle et de l’Hôtel-Dieu], 1673 (6) ; par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu et Maurice Bergevin, procureur au présidial de Blois, au nom d’Antoine Moreau au même, pour le même prix [la maison est dite « size dans les degrez de Chemonton »], 1688 (7) ; par les administrateurs: et par Philippe Drouillon, chapelain de l’église cathédrale Saint-Louis de Blois, à Anne et Françoise Blanchet, pour le même prix, 1704 (8) ; pour 30 l. t., 1708 (9) ; pour 36 l. t., 1719 (10) ; à Blaise Bizot, carrier de Blois, demeurant en la paroisse Saint-Honoré, pour 15 l. t., 1725 (11), pour, 42 l. t., 1734 (12) ; par les administrateurs à Catherine Peschard, demeurant en ladite paroisse, pour le même prix, 1747 (13) ; à Silvain Delalande, voiturier par terre, demeurant à la Porte Côté, paroisse Saint-Honoré, pour le même prix, 1748 (14) ; à Marc Vignier le jeune, « tessier en toille » de Blois, même paroisse, pour le même prix, 1757 (15) ; par les administrateurs et François Barbier, titulaire de la chapelle Saint-Éloi, demeurant à Blois, paroisse Saint-Solenne, à Jacques Badaire, laboureur à Montlivaut », pour 44 l. t., 1766 (16) ; à Pierre Maureau, journalier, pour 50 l. t., 1775 (17). Rue de la Vieille Chaussetierie. Baux d’une maison, concédés par les administrateurs : à Perrine Potereau, « marchande publique fruitière de Blois », pour 33 l. t. de loyer annuel [l'un des administrateurs est Lyphard Texier, ancien président en l’élection de Blois ; [annexé : transport du bail à Perrine Pillard, veuve de Jean Huriet, « marchant lardier » de Blois, 1614], 1612 (18-18) ; à Nicolas Longuet, cuisinier de Blois, pour 37 l. t., 1617 (20) ; à Barbe Demette, sa veuve, pour 37 I. 10 s. t., 1626 (21) ; à Claude Casteau, maître savetier de Blois, pour 38 l. t. [la maison est dite sise rue « des Balletz, autrement la Vieille. Chausseterye »], 1635-1645 (22-23) ; pour 40 l. t., 1653 (24) ; à Robert Derneulles, maître tailleur d’habits, pour 30 I. t., 1663 (25) ; à Hippolyte Moyse, « maître joueur d’instrument » de Blois, pour 27 l. t. [la maison est dite « sur ladicte ruë des Ballets autrement appellée de la Vielle Chautterie »], 1666 (26) ; à Pierre Lestourny, charcutier de Blois, pour 35 l. t. [parmi les administrateurs figure Julien Mercier, seigneur du Breuil, naguère chef du gobelet du roi], 1670 (27) ; à Charles Bourillon, « marchand vinaigrier » de Blois, pour 31 l. 10 s. t., 1678 (28) ; à Catherine Lasne, sa veuve, au même prix, 1688 (29) ; à Marie Duval, veuve en dernières noces de Jean Roy, rôtisseur de Blois, au même prix [note annexée] 1690 (30-31) ; pour 30 l. t., 1700 (32) ; pour 36 l. t., 1719 (33) ; à Guillaume Esmond, dit Cadora, voiturier par eau de Blois, demeurant en la paroisse Saint-Martin, pour 75 l. t. [annexé : résiliation, par Jacques Darnault, maître bourrelier du faubourg du Bourgneuf, paroisse Saint- Honoré, au nom et comme tuteur de Françoise Esmond, 1734], 1722 (34-35) ; à Claude Ricordeau, vannier blésois, pour 60 l. t. [la maison est dite sise rue des Ballets], 1734 (36) ; 1746 (37) ; 1759 (38) ; pour 80 l. t., 1769 (39) ; à Michel Ricordeau, journalier et vannier de Blois, pour 70 l. t., 1785 (40). Rue des Minimes. Baux d’une maison, concédés par les administrateurs : à Louis Lehay, maître cordonnier de Blois, pour 50 l. t. de loyer, 1762 (41) ; à Pierre Rossignol, cordonnier, pour 60 l. t., 1786 (42). Chemin de Vendôme. Baux d’une pièce de terre d’un arpent, concédés par les administrateurs : à Guillaume Savaron et aux frères Pierre et Etienne Blondeau, vignerons des Granges, pour 20 l. t. de ferme par an [annexé : note], 1691 (43-44) ; à Etienne Blondeau et consorts, pour 20 l. t., 1716 (45) ; pour 24 l. t., 1720 (46) ; à André Bouzy et Honoré Cormier, vignerons des Granges, pour 16 l. t., 1748 (47). Sentence de François Fourré, avocat en Parlement et aux bailliage et siège présidial de Blois, donnant défaut audit Bouzy, faute de comparution, au cours d’un procès en paiement de ferme, 1755 (48). Clos des Landes, au terroir de Villiersfins. Baux de vignes, concédés par les administrateurs : à Antoine Gentil, vigneron demeurant à l’Ormeau de Villejoint, paroisse Saint- Honoré. pour 10 l. t. de ferme annuelle [ces vignes sont dites sises sur le chemin de Saint-Lubin], 1645 (49) ; à Pierre Sechal, maître tailleur d’habits de Blois, pour 13 l. 10 s. I., 1655 (50) ; pour 14 l. t. [l’un des administrateurs est Henri Picault, sieur de Rochecorbon, lieutenant en l’élection de Blois], 1668 (51) ; à Denis Moreau, vigneron de Saint-Sulpice, pour 8 l. t., 1711 (52) ; baux de terres labourables audit lieu, près de l’Ormeau de Villiersfins : à Gabriel Houllel, vigneron de Villiersfins, pour 6 l. t., 1726 (53) ; à Philippe Duval, vigneron des Granges, paroisse Saint-Nicolas, pour le même prix, 1734-1748 (54-55). Clos de Veilly et Petit Clos. Baux de terres labourables, concédés par les administrateurs : à Philippe Fariau l’aîné, vigneron des Granges, pour 10 l. t., 1698 (56) ; à Claude Vinéant, vigneron des Basses Granges, pour 12 l. t., 1708 (57) ; baux de vignes : à Philippe Fariau l’aîné, pour 20 s, t. [3 boisselées de « vielle vigne en friche sans charniers »], 1700 (58) ; à Mathurin Bisseau, Claude Devineau et Philippe Duval, vignerons des Granges, autres vignes, pour 19 l. 10 s. t., 1737 (59) ; signification à ces derniers pour le paiement de 213 l. 12 s. t. dues à l’Hôtel-Dieu pour la ferme desdits héritages, commandement et assignation à comparaître par devers le bailli de Blois, 1763 (60). Grande Pièce de l’Aumône. Baux de terres, concédés par Jean Gabriel Martin, marchand à Blois, fermier général des biens de l’Aumône dépendant de l’Hôtel-Dieu de Blois : à Denis Jouanneau, vigneron des Hautes Granges, pour 7 l. 10 s. t. de ferme par an, 1777 (61) ; à Marguerite Gaudin, veuve de Jacques Rétif, vigneron des Basses Granges, pour 40 s. t. par boisselée [ces terres sont près de La Goualière], 1777 (62) ; à Louis Thomas, vigneron de Villiersfins, paroisse Saint- Honoré, pour 50 s. t. par boisselée [au lieu de Soupe Froide], 1777 (63) ; à François Papineau, vigneron de La Goualière, paroisse Saint-Honoré [avec une maison et un jardin où était autrefois une grange, et d’autres terres au lieu de La Darière], pour 50 s. t. par boisselée de terre et 40 l. t. de Ioyer pour la maison. 1777 (64) ; à Jean Gaulier le jeune, vigneron des Granges, pour 50 s. t. par boisselée, 1778 (65) ; à René Gaulier, vigneron du même lieu, au même prix [ces terres sont sises sur le grand chemin de Saint-Lubin et à Soupe Froide], 1778 (66) ; bail de 4 boisselées de terre, concédé par François Papineau, marchand de bestiaux de La Goualière, à Denis Jouanneau, vigneron de Villiersfins, pour 10 l. t., 1781 (67). La Vallée de Rougemont. Bail de terres, concédé par Jean Gabriel Martin, fermier général des biens de l’Aumône de l’Hôtel-Dieu, à René Rober, vigneron des Granges, pour 50 s. t. par boisselée, 1779 (68). L’Ormeau. Bail de terres par ledit fermier à Denis Jouanneau, vigneron de Villiersfins, pour 45 s. t. par boisselée, 1778 (69).
        Importance matérielle : 50 pièces parchemin, 19 pièces papier.

      • 68 H 16 - Titres de propriété (suite) : Blois, paroisse Saint-Martin, paroisse Saint-Nicolas, faubourg de Vienne, paroisse Saint-Saturnin 1509-1785
        Contenu : 1-42. Blois (suite). Paroisse Saint-Martin- Rue du Pavillon. Maison occupée par Besard, locataire. Reconnaissance d’une rente de 100 s. t. envers l’Hôtel-Dieu, par le chapitre de l’abbaye royale de Notre-Dame de Bourgmoyen, par Louis Antoine Leclerc, prieur-curé de Saint-Martin de Blois, en cette qualité marguillier de cette paroisse, par Etienne Marchais, avocat, conseiller référendaire en la chancellerie du Conseil Supérieur à Blois, et par Didier Lecour, maître orfèvre, tous deux, marguilliers et demeurant à Blois, 1772 (1). Paroisse Saint-Nicolas, Vente par Simon Gallois, marchand de Blois, à Nicolas Mestais, marchand du Bourgneuf, d’un corps de logis audit faubourg [chargé d’une rente envers l'Hôtel-Dieu et d’un cens envers l’abbaye de Saint-Lomer], 1622 (2). Faubourg de Vienne. Paroisse Saint-Saturnin. Grande Rue. Don par André Begues d’une rente foncière de 17 s. t. sur une maison, pour la fondation d’une messe de requiem, à célébrer tous les jours [document en mauvais état] 1524 (3). Rue de la Clérencerie. Petit jardin entouré de haies. Bail concédé par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu à Pasquier Traumeau, « marchand savatier » de Vienne, pour 30 s. t. de ferme par an, 1618 (4). Autre jardin et « un cabinet », enclos de murs, au bout de ladite rue, derrière le jardin de l’hôpital. Reconnaissance par Florentine Pocheveux et Marguerite Chabert, veuves de Michel et Louis Audelan, marchands de Vienne, d’une rente de 20 s. t. due à l’Hôtel-Dieu pour ce jardin, 1718 (5) ; baux concédés par les administrateurs : à François Batonnier, « marchand cloustier » de Blois, demeurant paroisse Saint-Martin, pour 10 l. t., 1746 (6) ; à Jean Filiaux, jardinier de Vienne, pour 12 l. t., 1767 (7). Rue de la Voirie. Vente par Jacques Hoste, jardinier de Vienne, à Simon Pichon, manœuvre, d’une maison couverte de tuiles, et chargée de 25 s. t. de rente envers Jean Poupée, marchand de Chailles, 1588 (8) ; baux concédés par les administrateurs : à Laurent Bertineau, maître couvreur, une maison « menassant ruyne », couverte d’ardoise et de chaume, avec un petit jardin clos de haies, 1598 (9) ; à Martin Marcault, portefaix du faubourg, deux corps de logis, avec jardin et puits commun, 1622 (10). Rue duu Moulin à Battoir. Bail, par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu [parmi lesquels Jean Champion, élu en l’élection de Blois, et Gabriel de Soudaine, secrétaire de, la reine] à Michelle Chopin, veuve de Denis Remy, mercier de Vienne, de deux maisons couvertes de tuiles, avec jardins, pour 50 s. t. de loyer annuel [annexé : titres de cette maison : bail de deux boisselées de terre, concédé pour 25 s. t. par les religieux de l’Hôtel-Dieu à Pierre Picquart, « peigneur et escardeur » de Vienne, à condition d’y faire bâtir « une maison bonne et convenable a demourer, couverte de thuille, dedans deux ans... », 1509 ; cession par Richarde, sa veuve, à l’Hôtel-Dieu, de ses droits sur ces terres, sises près de la cure, 1532 (n. st.) ; congé à Philippe Foucault de «vuyder... la maison» avant la saint Jean, 1534], 1589 (11-14) ; déclaration de l’assemblée des échevins de Blois, autorisant les administrateurs de l’Hôtel-Dieu à prolonger à Louis Belliot, marchand de Blois, le bail de deux maisons en ladite rue, « qui ont estez desmolyes notoirement par les innondations et creues extraordinaires de la rivière... », pour 50 s. t. de rente par an, 1614 (15) ; autres baux : « masure » et jardin, à Jean Soullas, manœuvre de Blois, pour 20 s. t. de loyer annuel, 1629 (16) ; à Jean Martin, marchand de Blois, au même prix [parmi les administrateurs : Guillaume Chauvel, sieur de Fins, maître des Eaux et Forêts du comté de Blois, et Michel Bégon, sieur de La Bussière], 1644 (17-18) ; reconnaissances de cette rente par François Simon, marchand de Blois, 1656 (19) ; par Anne Hesté, veuve de Michel Audelan, jardinier de Vienne, 1672 (20) ; baux : d’une maison « proche et devant les murailles du jardin de l'hôpital nouvellement édiffié rue du Moulin Battoir », 1696 (21) ; d’une petite maison couverte de tuiles à Julien Minier, pêcheur du faubourg pour 9 I. t., 1706 (22) ; à Antoine Bullon, maçon du faubourg, pour 10 l. t. [parmi les administrateurs : Claude Hardoin, conseiller honoraire au présidial de Blois, et Martin Lefebvre, avocat en Parlement, tous deux demeurant à Blois, paroisse Saint-Solenne] 1715 (23) ; à François Frou, sabotier, pour 12 l. t., 1720 (24) ; pour 15 l. t., 1735 (25) ; à Marie Menasson, sa veuve, pour le même prix, 1761 (26) ; pour 18 l. t. [parmi les administrateurs : Louis Gittard, conseiller du roi, rapporteur du point d’honneur au présidial de Blois], 1774 (27) ; à Françoise Bouchaud, veuve de Gautier, pêcheur de Vienne, pour 21 l. t., 1776 (28) ; à François Després «journalier salpaitrier » de ce faubourg, pour 24 l. t., 1785 (29). Maison à l’enseigne du lion d’or, en la « reue par laquelle on va du caroir a l’esglize de Vienne... », près du four banal, et maison voisine : rente de 110 s. t. ; reconnaissance envers l’Hôtel-Dieu, par Charles Mahy, maître chirurgien de Saint-Claude, et Marie Mahy, sa sœur, 1687 (30). Maison sise devant le jeu de paume : bail concédé par les administrateurs à Antoine Baron, voiturier par eau du faubourg, 1637 (31) ; reconnaissance de cette rente par Jean Massy, pêcheur, 1688 (32). Chemin des Sablons. Vente par Jeanne Debout, veuve de Jaques Seurvin, « buscheux » du: faubourg, aux administrateurs de l’Hôtel-Dieu [parmi lesquels Timothée Orillard, avocat en Parlement et au présidial de Blois, demeurant paroisse Saint-Honoré], de deux pièces de terre de 4 boisselées, relevant du censif de Saint-Lomer et sises près de la cure et du pont Saint-Michel, pour 15 l. t. [annexé : vente de ces terres à Seuvin par Denis Hesté, voiturier par terre de Vienne et par Michel Blessebois, voiturier par eau, 1713], 1736 (33-35) ; baux de ces terres, concédés par les administrateurs : pour 4 1 de ferme par an, 1739 (36) et 1761 (37) ; pour 100 s. t., 1772 (38) et 1781 [parmi les administrateurs, François Rangeard de Villiers, procureur des Eaux et Forêts du comté de Blois] (39-40). En Rivière. Procèss-verbal d’arpentage d’une terre dépendant de l’Hôtel-Dieu, « dans le Val de Loire vulgairement apellé Rivière », en la paroisse Saint-Saturnin de Vienne, par Jean-Jacques Crouin, arpenteur du roi, [parmi les administrateurs : Claude François de Boisguéret, écuyer, sieur de La Vallière, demeurant paroisse Saint-Solenne], 1772 (41) ; bail d’une maison et de terres audit lieu, 1785 (42).
        Importance matérielle : 34 pièces parchemin, 8 pièces papier.

      • 68 H 17 - Titres de propriété (suite) : Blois, paroisses de Saint-Sauveur et Saint-Solenne 1386 (n. St.)-1792
        Contenu : 1-48. Blois (suite). Paroisse Saint-Sauveur. Rue Saint-Lubin. Vente par Emmanuel Moreau, avocat au présidial de Blois, y demeurant, et Adrienne Dufour, sa femme, à Jean Boismartin, receveur général des greniers à sel et gabelles de la généralité de Berry, demeurant à Blois, d’une maison en ladite rue « respondant sur la ruelle des Jacobins, vulgairement appelée le Gros Tournois », pour 1200 écus d’or sol., 1596 (1-2). Constitution par Louis Chicoineau, sieur de l’Isle Vert, contrôleur ordinaire général et provincial des guerres en Bretagne, demeurant à Blois, et Marie Boismartin, sa femme, au profit de Marie Le Breton, veuve de Henri Druillon, sieur de Vareilles, maître ordinaire en la Chambre des Comptes de Blois, d’une rente de 60 l. t., au principal de 1200 l. t., assignée sur ladite maison du Gros Tournois, en laquelle demeure Timothée Dubin, rue Saint-Lubin, et sur la seigneurie de l’Isle Vert [plusieurs bâtiments, 12 arpents de vignes, 30 arpents de terres, 10 arpents de prés, 4 arpents de bois], paroisse de Chouzy [annexé : reconnaissance par Marie Boismartin, devenue veuve, de cette rente, envers Florentin Desfrants, sieur du Santier, maréchal des logis du roi, demeurant à Blois, cessionnaire, et aux droits de Paul Huart, sieur de Vinanteuil, maréchal des logis du roi, et de Claude Druillon, sa femme, fille et héritière de Marie Le Breton, 1675 ; vente de la maison du Gros Tournois par Marie et Marguerite Chicoineau à René Girault le jeune, marchand de Blois, paroisse Saint- Martin, pour 3.200 l. t., 1674 ; procès entre Jacques Clément, marchand de Vienne, et René Girault, au sujet de l’acquittement d’une obligation due par Girault à Clément à la suite de ladite acquisition ; saisie de la maison, décret de vente et adjudication, 1674-1675], (3-38) ; vente de la maison par Michel Marchais, bourgeois de Blois, et consorts, à l’Hôtel-Dieu, pour 4.000 l. t., 1721 (39-40) ; transaction entre les administrateurs de l’Hôtel-Dieu d’une part, et François Guérin, religieux de Marmoutier, fondé de pouvoir de Louis de Bourbon, comte de Clermont, abbé commendataire de Marmoutier, de l’autre, portant obligation pour les administrateurs de s’acquitter envers l’abbé de Marmoutier d’une rente foncière annuelle et perpétuelle, non rachetable et imprescriptible de 10 l. t. sur cette maison, 1731 (41). Autre maison rue Saint-Lubin. Obligation au profit de l’Hôtel-Dieu par François Guinebault, « carrelier » de Blois, pour le loyer [annexé : commandements d’huissier, 1768], 1764 (42-44). Paroisse Saint-Solenne. Bret Maillard. Don à l’Hôtel-Dieu par Jean Sabart, bourgeois de Blois, de prés « au, lonc du riau appellé Bret Maillard, jouxte le pré de Saint-Solenne », avec bâtiments et granges, et de terres et prés au faubourg de Vienne et à Madon, moyennant la récitation d’un «libera me, Domine, de morte eterna avecques toutes les oraisons qui ad ce appartiennent... », chaque jour, sur la tombe de Jeanne La Souppe, sa femme, enterrée en la chapelle Sainte-Catherine de l’Hôtel-Dieu de Blois, 1386 (n. st.) (45). Rue Serrurerie. Partage entre Guillaume Cour, tonnelier de Blois, fondé de procuration de Marie Cour, sa sœur, demeurant au château de Vibraye, et Pierre François Cour, tonnelier d’Amboise, paroisse Saint-Denis, des biens-fonds dépendant de la succession de Pierre Cour, leur père [maison en ladite rue, chargée de 10 l. t. de rente envers l’Hôtel-Dieu, maison et 9 boisselées de vignes à Villiersfins, 34 boisselées de terre en la paroisse Saint-Honoré ; annexé : requête de Pierre François Cour, citoyen actif d’Amboise, à « Messieurs du Directoire du District de Blois », offrant de payer 42 l. 13 s. 4 d. t. pour le rachat d’un cens de 20 s. t. sur la maison de la rue de la Serrurerie, et acceptation par le Directoire, 1792 ; note au sujet de cette maison « étant dans la famille depuis un tems immémorial... », vers 1792], 1788 (46-48).
        Importance matérielle : 12 pièces parchemin, 36 pièces papier.

      • 68 H 18 - Titres de propriété (suite) : Candé, Chailles 1539 (n.st.) 1726
        Contenu : 1-29. Candé, Clos de La Croix. Vente par Samson Foucher, marchand demeurant « sur le pont de Blois », paroisse de Vienne, aux administrateurs de l’Hôtel- Dieu, d’un arpent de vignes près de Madon, au Clos de la Croix [croix de pierre se trouvant dans l’une des vignes], pour 80 l. t. [annexé : sentence de Thibault Huart, garde de la prévôté de Blois, condamnant Robin Barbe à payer à Jean de Fousches une somme de 6 l. 13 s. 4 d. t., à lui due « ou nom de consierge du chasteau de Madon... », 1539], 1539 (n. st.) (1-2). La Taille du Prieur. Sommation par Jean Pellouart, vigneron de Candé, fermier des terres dépendant de l’Aumône de Blois, à Martin Brisson, vigneron de Madon et procureur des administrateurs de l’Hôtel-Dieu, pour « qu’ilz ayent a luy mettre es mains touttes les pailles, chaulmes et agrats quy sont provenus en l’année dernière » d’une terre audit lieu et d’autres terres au Chêne, à La Croquette, au Petit Lac de La Gaillardière, aux Quatre Souches, aux Sablons, paroisse de Candé, et à L’Etamau, paroisse de Chailles, 1639 (3). L’Aumosne. Bail par Michel Guicton, sieur du Verger, demeurant à Blois, administrateur du bien des pauvres de l’Hôtel-Dieu, avec l’assentiment de Florimond Riberiou, prieur dudit Hôtel-Dieu, à Antoine Brisson, vigneron de Madon, de six arpents de vigne en une pièce audit lieu, près du «chemin bas de Madon à Candé», pour 72 l. t. par an, 1608 (4). Les Sablons. Baux : de 20 setiers de terres concédés par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu à Olivier Mery, vigneron de Candé, pour 10 setiers de seigle et 4 d’avoine, mesure de Blois, par an [terres sises près du prieuré de Chouzy ; autres terres au Buisson Long, au Coubrechard, près des terres du prieuré de Saint-Jean-en-Grève, au Petit Lin et aux Quatre Souches., paroisse de Candé ; prés de Villesablon, paroisse de Chailles], 1558 (n. st.) (5) ; pour un muid de blé, quatre setiers d’avoine, mesure de Blois, et 27 s. t. de ferme par an, 1566 (6). Madon. Bail par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu à Denis Texier et consorts, paroissiens de Candé, d’un arpent de bois taillis sur le chemin de Madon à Candé, pour « un demy cent de fagotz des meilleurs quy se trouveront, audit port de Blois renduz et conduictz aux despens d’iceulx preneurs audict Hostel Dieu… », 1579 (7). Closerie de Madon. Transaction après procès entre les religieux de Saint-Lomer et les administrateurs de l’Hôtel-Dieu au sujet des droits de cens et de dîmes réclamés par les religieux sur cette closerie, 1611 (8) ; copie de cet accord, et mémoire, 1759 (9). Métairie de Madon. Baux concédés par les administrateurs [parmi ceux-ci : Georges Guéret, sieur de la Sissetiè- re, Nicolas Raimond, héraut d’armes de France « au tiltre de Normandie»], 1582 (10) ; 1593 (11) ; 1603 (12) ; 1611 (13) ; 1620 [annexé : sentence de Nicolas Morin, seigneur de La Basme, La Borde, Vernou et autres lieux, gouverneur et bailli de Blois, condamnant le précédent fermier, « prisonnier ès prisons royaux de ceste ville de Bloys », à faire cession de ses biens aux administrateurs pour le paiement de ses dettes envers l’Hôlel-Dieu, 1623], (14-15) ; 1628 (16-17) ; 1638 (18) 1645 [parmi les administrateurs : Louis Bugy, contrôleur au grenier à sel de Blois et Michel Bégon, sieur de La Bussière, tous deux échevins], (19) ; 1650 [parmi les administrateurs : Jacques Pivart, conseiller du roi et du duc d’Orléans, maître ordinaire en la Chambre des Comptes, Jean Gueslon, chef de fourrière de la Maison du roi, Pierre Viart, écuyer, sieur de La Sablonnière, conseiller du roi, Claude Leroux, conseiller du roi et grenetier au grenier à sel de Blois, tous échevins ; [annexé : résiliation du bail, 1656 ; administrateurs : Etienne Dubois, sieur de La Poterie, premier valet de chambre du roi, Jean de La Saussaye, seigneur de La Rabois, conseiller du roi en ses conseils d’état et privé, intendant des turcies et levées de France, Raimond Blanchet, écuyer, maître des Eaux et Forêts du comté de Blois et Adrien Dubin marchand de Blois, tous échevins ; liste descriptive des terres relevant de l’Hôtel-Dieu à Candé, 1656 (20-22) ; 1656 (23) ; 1665 [parmi les administrateurs : Louis Butel, écuyer, juge au présidial de Blois, échevin] (24). Prairie de la Mothe. Rente de 20 s. t. due chaque année à l’Hôtel-Dieu pour un arpent de pré. Reconnaissances : par Jean du Guéret, lieutenant au siège royal de Romorantin, et Madeleine Brulle, sa femme, 1607 (25) ; par Claude Gomot, sieur de La Mothe, bourgeois de Blois, comme ayant cause de Salmon Morin, sieur de La Tousche, avocat au présidial de Blois, 1637 (26) ; par Louis de Malevault, écuyer, seigneur de La Mothe, 1674 (27) ; par René Daguier, chevalier, seigneur du Plessis-Bourot et y demeurant, paroisse de Santenay, 1688 (28) ; par Louis Garnier, procureur au présidial de Blois, demeurant en cette ville, paroisse Saint-Honoré, 1726 (29). — 30-31. Chailles- Procès-verbal d’arpentage de prés près du Cosson et d’un autre pré à Chouzy, à la requête de Pierre Morin, marchand demeurant au Foix, 1657.
        Importance matérielle : 25 pièces parchemin, 6 pièces papier

      • 68 H 19 - Titres de propriété (suite) : Cheverny 1457 (n. st.) 1732
        Contenu : 1-12. Cheverny. La Tibourdière et La Place. Contrat de mariage de Simon du Monceau, fils de feu Jean du Monceau et de Guillemette, sa femme, et Jeanne, fille de Jean de La Grange, paroissien de Cour-Cheverny, et de Marion, sa femme ; contrat de dot, ledit du Monceau devant apporter en dot des terres au clos de La Tibourdière, 1457 (n. st.) (1). Partage des biens de Jean du Monceau et de sa femme entre leurs enfants : leur maison de La Place, des terres voisines, d’autres terres au clos de La Tibourdière, aux Vallées des Loups, les bois de l’Esclanchière et de Tribault, des vignes au clos de La Place et au clos de La Pièce, 1467 (n. st.) (2). Requête de la duchesse d’Orléans au bailli de Blois, pour obtenir mainlevée de l'opposition faite à la vente de terres en la closerie de La Place [provenant de la succession de Simon du Monceau, « lequel nagueres s’est pendu et estranglé en son pressouer, par quoy a confisquez lesdiz heritages... »], terres dont ladite duchesse est devenue possesseur par suite de la confiscation, 1474 (n. st.) (3). Procès-verbal de criée des biens par Jean Rogier, sergent de la duchesse [« auquel cry n’est venu aucun »] ; don de ces biens à l’Hôtel-Dieu par la duchesse, 1474 (4-6). Vente par Guillemin Fillon et Perrette sa femme, fille de feu Jean du Monceau, paroissienne de Cour lès Cheverny, à Pierre Boudet, prieur de l’Aumône de Blois, du droit de pressurage dont ils jouissent au pressoir de La Place, pour 4 l. t., « avecques une paire de chausses a usage de femme vallent le pris de cinq sols dix deniers tournois... », 1486 (7). Donation par Jean du Monceau, clerc, fils de feu Simon du Monceau, au prieur de l’Hôtel-Dieu, de la maison de La Place [couverte de tuiles et avec four] et d’un « vieil aireau ou jadis eut maison » au lieu de La Bourdonnière, paroisse de Cheverny ; et ce, pour son entrée « en frère », à l’Hôtel-Dieu, 1492 (8). Contrat d’échange passé entre les administrateurs de l’Hôtel-Dieu et Sébastien Chauchemert. notaire, demeurant à Cour-Cheverny, aux termes duquel les premiers cèdent au second un jardin à La Place, près du lieu et closerie de La Place, au censif du comte de Cheverny, contre une terre, et un jardin audit lieu, près des vignes de ladite closerie, 1629 (9). Bail par les administrateurs à Thomas Huzeau, boucher de Blois, du lieu et closerie de La Place, autrement dit L’Aumône, avec des vignes à La Croix de l’Ormeau, aux Belets, à Bellevue, aux clos du Petit Chambon, du Lac, du Portail et du Carroir aux Ormes, pour 200 l. t. de ferme par an, 1687 (10). Transaction entre les administrateurs et Simon Lallemant, marchand demeurant à Blois, en la Porte du Foix, paroisse Saint-Sauveur, et consorts, au sujet de droits contestés à l’Hôtel-Dieu par ces derniers pour le domaine de La Place, 1732 (11). L’Ormeau. Contrat d’échange passé entre Jean de Maunoir, écuyer, sieur de La Huraudière et du Tranchay, paroisse de Cheverny, et le prieur de la Maison-Dieu : le premier cède des terres audit lieu, sur le chemin tendant de L’Ormeau au Point au Bascle, contre d’autres au Pont au Bascle, à La Queue de l’Etang de La Folie et des terres en friche « ou jadis eut vignes » près du Pont au Bascle, 1483 (12).
        Importance matérielle : 12 pièces parchemin.

      • 68 H 20 - Titres de propriété (suite) : la Chapelle-Saint-Martin. 1490-1788
        Contenu : 1- 109. La Chapelle-Saint-Martin. Déclaration générale des terres appartenant à l’Hôtel-Dieu de Blois en cette paroisse, « desquelles jouuit François Mestivier, laboureur demeurant à Morvilliers... », XVIIIe s. (1-2). Blanchard. Bail par les administrateurs de l’Hôtel- Dieu aux sieurs Chantelou, menuisier, et Jean Le Roux, laboureur de La Chapelle, des terres audit lieu et à Vilpassier, 1711 (3). Le Cormier. Baux à rente de vignes, concédés par les- administrateurs pour 20 s. t. de rente par an, 1580 (4-5) ; au même prix, 1638 (6) ; pour 9 l. 8 s. t., 1667 (7) ; pour 11 l. t., 16886 (8) ; pour 7 l. t., 1696 (9) ; pour 10 l. t., 1721-1733 (10-11) ; au même prix, [annexé : commandement d’huissier, 1768, itératifs commandements, 1770] 1742 (12-16) ; pour 7 l. t., 1776 (17). Le Mousseau. Contrat d’échange passé entre les administrateurs et Toussaint Dupuy, vigneron de Morvilliers, paroisse de La Chapelle-Saint- Martin « en Beausse », aux termes duquel les premiers cèdent des terres audit lieu, près des vignes de l’église Saint-Nicolas de Blois, contre d’autres terres à La Grande Tourveuse, paroisse de- La Chapelle-Saint-Martin, 1645 (18). Les Plantes. Bail par l’Hôtel-Dieu d’un demi-arpent de terre audit lieu, près du chemin de Villexanton à Suèvres, pour 5 s. t. de rente par an, 1490 (19). Les Plantes au Rouballay. Baux de terres, concédés par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu : pour 3 l. t. par an, 1698 (20) ; pour 4 l. t., 1725 (21) ; pour 7 l. 10 s. t. [avec un demi arpent de terre à La Ribillière], 1739 (22) ; pour 8 l. t., 1768 (23) ; pour 15 l. t. [note : « vendu le 7 prairial, l’an III » ; annexé : commandement d'huissier pour le paiement de cinq années de ferme, 1784], 1774 (24-25). Morvilliers. Procès-verbaux d’arpentage des terres dépendant de l’Hôtel-Dieu [« le dit arpentage fait à la corde et mesure de Suèvre à raison de cent chaisnes à l’arpent, et la chaisne de vingt deux pieds, ce qui étant divisé en douze boisselées, font pour chaque boisselée huit chaisnes et un thiers de chaisne, qui est sept pieds et quatre pouces... »], fait à la requête des administrateurs par François Desbouige, arpenteur de Champigny-en-Beauce, eu présence des fermiers, 1760-1761 (26-27). Métairie de Morvilliers, avec des terres en Ravet, au Bas du Fougeray, au Hault de Guilly, sur le chemin de Morvilliers à Beaugency, au Vaubaudy, aux terroirs de Guilly et Morvilliers. Baux concédés par l’Hôtel-Dieu : pour 3 muids de froment, 1 muid d’avoine et une mine de pois, mesure de Blois; par an [annexé : reconnaissance envers l’Hôtel-Dieu, de cette rente en nature, due pour ces terres et « une masure ou étoit anciennement une maison, bergerie, étables, courts, courtil, vignes et plusieurs autres pièces de terre... », 1556], 1522 (28-29) ; pour 12 setiers de blé, mesure de Blois, par an [parmi les administrateurs : Jacques Viart l’aîné, gouverneur et bailli de Blois, sieur de Villebasin, Jean Bouchier, lieutenant aux Eaux et Forêts du comté de Blois, Michel Bégon, bourgeois de Blois]» 1568 (30) ; pour 2 muids 4 mines de blé, 1 muid 4 mines d’avoine, 4 boisseaux de grain par an, mesure de Blois, et 6 écus d’or sol., 1586 (31) ; pour 3 muids de blé et 4 boisseaux de pois par an, 1595 (32-33) ; pour 5 muids 10 setiers de blé « sec et nouvel », 1609 (34) ; pour 4 muids 6 setiers de blé, 1613 (35) ; pour 3 muids et demi. 1622 (36), 1623 (37), 1631 (38) ; 1641 (39) ; pour 3 muids, 1650 (40), 1659 (41) ; pour 3 muids 7 setiers de blé et 4 poules par an, 1669 (42) ; 1675 (43) ; pour 2 muids 9 setiers. 1680 (41), 1688 (45), 1697 (46), 1700 (47), 1723 (48) ; pour 20 setiers de blé, 1719 (49), 1760 [avec la déclaration du preneur à l’Hôtel-Dieu, 1763] (50); pour 4 muids de blé, 1770(51), 1778(52); pour 4 muids et demi [administrateurs : Pierre Druillon, seigneur de La Fosse Andillon, lieutenant général au présidial de Blois, et Bernard Gabriel Herry de Maupas, chevalier, ancien major du régiment Royal Dragons, lieutenant de la ville de Blois, chevalier de l’ordre de Saint Louis, demeurant à Blois, paroisse Saint- Solenne], 1788 (53). Baux de terres en plusieurs pièces au terroir de Morvilliers, concédés par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu, pour 12 setiers de blé, mesure de Blois, 2 boisseaux de pois, et 2 chapons de ferme annuelle [messire Jean Vallée, prieur et administrateur], 1527 (54) ; pour 30 s. t. [annexé : certificat, 1736], 1736 (55-56) ; pour 40 s. t., 1767 (57). Échange de terres et vignes au village de Morvilliers, entre les administrateurs [parmi lesquels Jean de La Saussaye, intendant des turcies et levées de France, Raimond Blanchet, maître des Eaux et Forêts du comté de Blois], d’une part, et Michel Jolys, laboureur de Morvilliers, et consorts, de l’autre, 1657 (57). Procédures. Procès mû par devers le tribunal du bailliage de Blois entre les administrateurs de l’Hôtel-Dieu, demandeurs, et le sieur Beaujouan, laboureur de La Chapelle-Saint-Martin, défendeur, au sujet de la ferme d’un arpent de terre à Morvilliers ; sentence du bailli en faveur des administrateurs, 1726-1732 (58-72). Villefriou. Procès-verbal d’arpentage des terres, 1760 (73). Villemon. Baux de 6 setiers de terre labourable, concédés par les prieur et administrateurs : pour 6 setiers de blé, mesure de Blois, et 2 chapons de ferme par an [avec des terres à La Croix Cassée, sur le chemin de Blois à Villexanton et au Merdeau], 1523 (74), 1534 [annexé : cession de droits] (75-76) ; pour 8 setiers de blé et 2 chapons, 1548 (n.st.) (77) et 1572 (78) ; à Jean Mestivier, notaire royal à La Chapelle- Saint-Martin, pour 5 setiers de blé par an, 1590 (79) ; pour 6 setiers de blé [annexé : note au sujet du bail, même époque], 1599 (80-81) ; 1608 [annexé : lettre au sujet du paiement de 6 l., 15 s. t. pour arrérages de cens, 1699] (82-83) ; à Macé Mestivier, notaire royal à La Chapelle-Saint-Martin, pour. 7 setiers de blé et un demi-boisseau de « menus poix », 1616 (84) et 1625 (85) ; à divers : pour 6 setiers de blé et un boisseau de pois, 1641 (86), 1654 (87) ; pour 6 setiers de blé [parmi les administrateurs : Guillaume Belot, conseiller du roi, commissaire ordinaire des guerres, et Jacques Briaire, sieur de Mueslier, marchand « fournissant l’argenterie de feu soin Altesse royale»], 1662 (88) ; à Mathurin Jolys, laboureur de Villefriou; pour 5 setiers de blé, 1680 (89) ; 1688 (90) ; à Marie Ougazeau, veuve d’Etienne Jolys, 1700 (91) ; à Nicolas Blanchet, laboureur de Villefriou, 1709 (92) ; pour 5 setiers de blé el 2 poulets, 1718 (93) ; 1726 (94) ; 1736 (95) ; à Charles Blanchet, laboureur de Villefriou, 1761 (96) ; pour 6 setiers de blé et 2 chapons, 1766 (97) ; à Louis Blanchet, laboureur de Villefriou, pour 6 setiers et 4 boisseaux de blé et 2 chapons, 1778 (98) ; 1785 (99). Villiers. Baux de vingt arpents de terres en plusieurs pièces, concédés : par Pierre Robin, marchand de La Chaussée Le Conte, paroisse d’ « Huisseau en Sologne » : à Marc Couillard, laboureur de Villiers, pour 15 setiers de blé, mesure de Blois, par an, 1706 (100) ; par les administrateurs : à Jean Tournois l’aîné, laboureur de Villiers, moyennant les mêmes redevances [les terres sont dites sises aux lieulx de L’Ormeau, Haulte Bonne, La Selle, Les Renardières, Clos Riche, Villefresle, La Vallée de l’Asne, La Godet, Les Mouets, La Narrée], 1714 (101) ; 1724 (102) ; au même et à Michel Jolys, son gendre, laboureur de Villiers, pour 16 setiers de blé [parmi les administrateurs : Jacques Turmeau de La Morandière, bourgeois de Blois, demeurant faubourg du Foix, paroisse Saint- Nicolas], . 1751 (103) ; à Jolys, pour le même prix [annexé : commandements d’huissier, pour paiement d’arrérages, 1767], 1761 (104-106) ; au même, pour 17 setiers de blé par an [parmi les administrateurs : François Rangeard de Villiers, ancien conseiller et procureur du roi au siège des Eaux et Forêts du comté de Blois], 1778 (107) ; à François Couillard, laboureur de Villiers, pour 18 setiers de blé [note postérieure : « vendu le 18 prairial et jours suivants, l’an 3 » ; parmi les administrateurs ; messire Bernard Gabriel Herry de Maupas, chevalier, ancien major du régiment Royal Dragons, lieutenant pour le roi de la ville de Blois, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, demeurant à Blois, paroisse Saint-Solenne] 1787 (108). Lieu non désigné. Contrat d’échange passé entre les administrateurs d’une part et Pierre Robin, marchand de La Chaussée Le Comte, paroisse d’Huisseau-sur-Cosson, et consorts, de l’autre : les premiers cèdent une maison couverte de tuiles, avec puits dans une petite cour, terres et vignes aux environs, contre d’autres terres au Mardeau, à L’Ormeau, à Pierre Blanche, au Godet et autres lieux, 1707 (109).
        Importance matérielle : 81 pièces parchemin, 28 pièces papier.

      • 68 H 21 - Titres de propriété (suite) : la Chapelle-Vendômoise, la Chaussée-Saint-Victor, Les Montils. 1389 (n.st.)-1787
        Contenu : 1. La Chapelle-Vendômoise. Métairie de La Mairie. Rente de 2 setiers de blé et 2 setiers de seigle, mesure de Blois, envers l’Hôtel-Dieu : reconnaissance, par Louis-François Mercier, huissier du Bourget, paroisse de La Chapelle-Vendômoise, fondé de pouvoir de Jean-Baptiste de Fontenay, chanoine de l’église cathédrale d’Autun, prévôt de Mazangé, dignitaire de l’église cathédrale de Notre-Dame-de-Chartres, « demeurant ordinairement audit Autun, cloître Saint Lazare », 1764. — 2-10. La Chaussée-Saint-Victor. Avale Milieu. Bail par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu à Henri Grouteau, vigneron de La Chaussée-Saint-Victor, de terres au Graffard, pour 4 l. t. de ferme par an, 1780. Chemin des Fossés. Rente de 20 s. t. duc à l’Hôtel-Dieu pour une terre, près de la levée de la Loire. Reconnaissance, par Jean Regnier, vigneron de La Chaussée-Saint-Victor, 1760 (3). Clos Petit. Donation par Jeanne Sarrazin, veuve de Gentien Berault, vigneron de La Chaussée-Saint-Victor, et « de présent retirée en l’hostel Dieu de ceste ville de Bloys », audit Hôtel-Dieu, de 4 boisselées de vignes en deux pièces, audit lieu [alias Le Cosson], près du chemin de Francillon à La Chaussée, et à La Haute Roche, même paroisse, 1621 (4). Baux des mêmes vignes, concédés par les administrateurs : à Pierre Billouard, vigneron de La Chaussée-Saint-Victor, pour 60 s. t. de ferme par an, 1021 (5) ; aux frères Clément et Pierre Charbonnier, pour 4 l. 5 s. t., 1634 (6) ; pour 4 1. 15 s. t., 1644 (7). Gaste Argent. Rente de 12 s. 6 d. t. au profit de la marelle de Saint-Nicolas, assignée sur un quartier de vigne, près des terres de la métairie de Rochefort. Sentence du Présidial de Blois, condamnant Anne France, veuve Jenezaye, à passer nouvelle hypothèque de cette rente au profit de la marelle, 1664 (8). Reconnaissances de cette rente par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu, qui détiennent ces biens « en conséquence du don qui a été fait aux pauvres d’iceluy par damoiselle Elisabeth Prévost et sieur Moue, prostré curé de Saint-Victor » [François Gautier, chanoine et doyen de l’église de Blois, maître François Huet, sieur de Bertault, juge au siège de Blois, Jean Baptiste Marchais, bourgeois, et Siméon Couvidoux, entrepreneur, 1718 (9) ; 1782 [administrateurs : Druillon, lieutenant général au présidial de Blois. Bouvet de Brouville, doyen de l’église de Blois, de La Roche Negly, prieur de Saint-Honoré, Gendrier, chevalier de Saint-Michel, Fournier, avocat on Parlement et au siège de Blois, et Massaul, prêtre] (10). — 11-33. Les Montils. Clos de L’Amplonnière. Partage de vignes entre Pierre Tremeau, laboureur d’Ouchamps, et Michel Obtène, laboureur de Savonnières, paroisse d’Ouchamps [avec d’autres vignes aux clos du Bois-Pinard et des Quartiers], 1610 (11). Clos des Fontenelles. Testament de Jean Go- dineau, vigneron, domestique aux Montils, léguant à l’Hôtel-Dieu 5 boisselées de vignes en 2 pièces, 1694 (12). Clos de Tuebeuf. Ventes de vignes : deux arpents en friche, pour 18 l. t., 1389 (n. st.) (13) un demi-arpent, par Jeannette, femme de Jean Pié, demeurant à Blois, au même, pour 6 l. t. [au censif du prieur des Montils, à 4 d. t. de cens], 1390 (n. st.) (14) ; un arpent et demi, par Jean Rousseau, marchand boucher de Blois, à Jacques Abot, marchand de Blois, pour 17 écus, 1473 (15). Vidimus d’une clause du testament de Jeanne, veuve de Jacques Thabot, puis en secondes noces de Guillaume Menessier, teinturier de Blois, léguant à l’Hôtel-Dieu un arpent de vigne audit lieu, 1500 (16). Baux de vignes, concédés par les administrateurs : à Guillaume Bernot, paroissien des Montils, pour 7 écus d’or sol par an, [parmi les administrateurs : Guillaume Poullin, chapelain ordinaire du roi en son oratoire et prieuré de l’Hôtel-Dieu], 1580 (17) ; à René Orchaise, vigneron des Vieux Montils, paroisse des Montils, pour 38 l. t. [parmi les administrateurs : Pierre de Troyes, gentilhomme ordinaire du roi, seigneur de Montizeaux], 1669-1678 (18-19) ; à Marie Bernier, veuve d’Etienne Baudet, marchand du Bourgneuf, pour 25 l. t., 1702 (20) ; 1713 (21) ; pour 30 l. t., 1723 ( 22) ; à Guillaume Métais, vigneron de La Poterie, paroisse des Montils, pour 40 l. t., 1731 (23) ; à Pierre Goujard et Jean Bisson, vignerons des Montils, pour 34 l. t. [annexé : commandements d’huissier et note, 1767], 1740 (24-26),; à Goujard et Anne Ragouet, veuve de Jean Brisson, et à Jean Brisson, son fils, vigneron des Montils, pour le même paix, 1761 (27) ; à Pierre et Etienne Goujard, vignerons des Montils, pour 28 l. t. [avec d’autres vignes aux Quarteries], 1769 (28) ; pour 36 l. t., 1779 (29) ; à Etienne Goujard et consorts, pour 33 l. t., 1787 (30). Bail de terres audit lieu, concédé par les administrateurs [parmi lesquels Louis Bourreau, sieur de La Fontaine, marchand, Guillaume Belot, écuyer, sieur d’Arlan, conseiller du roi, commissaire ordinaire de ses guerres, Jacques Briais, sieur du Meslier, fournisseur de l’argenterie de feu la duc d’Orléans, tous échevins de Blois] à Jacques Chaquin et François Fourault, vignerons des Montils, pour 6 l. t. et 2 poules de ferme par an [avec d’autres terres aux Quarteries], 1661 (31). Donation par Jean Lequeux, fils de feu Michel Lequeux, paroissien des Montils, aux religieux de la Maison-Dieu, du droit de pressurage en son pressoir des Montils, pour la vendange de leurs vignes, 1470 (32). En Ruchieure. Bail de terres, par le prieur de l’Hôtel-Dieu, à Toussaint Ballery, pour 10 s. t. de rente et une poule par an, [avec un demi-arpent de terre en friche à La Barre], 1504 (33).
        Importance matérielle : 28 pièces parchemin, 5 pièces papier.

      • 68 H 22 - Titres de propriété (suite) : Mont-près-Chambord. 1533 (n.st.)-1777
        Contenu : 1-95. Mont-près-Chambord. Beines. Transaction entre Claude Lourins, vigneron de Mont, et consorts, d’une part, et Guillaume Bourcier, chanoine régulier de Notre-Dame de Bourgmoyen, prieur de l’Hôtel-Dieu de Blois, seigneur de Beines, de l’autre, aux termes de laquelle les premiers cèdent au prieur, moyennant 300 l. t., les matériaux provenant de la démolition d’une maision à Beines, 1658 (1). Closerie de Beines, alias Moicquechien. Sentence de Claude Musset, lieutenant général du bailliage de Blois, condamnant Jean Boismartin et consorts à payer au prieur de l’Hôtel-Dieu les cens et rentes dus pour des vignes [10 d. t. de cens et 22 s. 6 d. t. de rente par an], 1533 (n. st.) (2). Bail de la closerie, concédé par les administrateurs [parmi lesquels Louis Gittard, conseiller du roi, rapporteur du point d’honneur au présidial de Blois] à Jean Garneau et Louis Harpin, son gendre, vignerons de Mont, pour 80 l. t. et 2 chapons par an, 1777 (3). Baux de terres, concédés par les administrateurs : à Etienne Labbé, vigneron du Chîteau, paroisse d’Huisseau-sur-Cosson, pour 4 l. t. et 100 s. t. et un couple de poulets par an [Guillaume Bourcier, prieur], 1649-1655 (4-5) ; à Claude Amiot et Claude Moreau, vignerons, et à Louis Fromet, marchand boucher du Chîteau pour 35 s. t. de ferme par arpent [terres « de présent en frisches »], 1694 (6) ; à Claude Amiot, pour 3 l. t., 1707 (7) ; à Mathurin Labbé, vigneron de Vineuil, pour 15 l. t., 1707 (8) ; à Jacques Amiot, vigneron d’Huisseau-sur-Cosson, pour 50 s. t., 1746 (9;) ; à Claude Hubert et à François Moreau, du Chiteau, pour 100 s. t. par arpent, 1764 (10) ; à Thomas Ribriou et à Claude Racault, vignerons, dudit lieu, au même prix, 1764 (11) ; à François Hubert et à Mathurin Chereau, du Chîteau, au même prix, 1764 (12) ; à Jacques Bellanger, d’Huisseau-sur-Cosson, pour 6 l. t., 1765 (13). Baux de vignes, concédés par les administrateurs : à Jacques Le Conte, secrétaire de la Chambre du roi, demeurant à Blois, paroisse Saint-Honoré, et Antoine de Cours, lieutenant en l’élection d’Amboise, y demeurant, pour 9 l. t., et à charge de payer les cens et rentes dus pour les 9 arpents loués [annexés : reconnaissance au nom de Jacques Bonault, sieur de La Berruye, seigneur de Montreuil, premier capitaine commandant le régiment du duc d’Anjou, et de Françoise de Rourie, sa femme, fille et héritière d’Antoine de Cours, demeurant au château de Montreuil, 1659], 1628 (14-17). Autres baux de vignes, 1648-1734 (18-45), Donation de 9 arpents de vignes à l'Hôtel-Dieu, par Madeleine Lecomte, fille majeure, Françoise Daniel, veuve de Philippe Hurault, chevalier, seigneur de La Borde, au nom et comme créancière de feu Françoise Lecomte, sa tante, 1689 (46). Autorisation accordée par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu à Louis Porcher, fermier de la closerie de Beines, de faire arracher des vignes, « atadu que la plus grande partye des vignes... sont entièrement ruinée par les gellées des années dernieres en sorte que l’on ne les peut rétablir... », 1691 (47). Baux de carrières de pierres, concédés par les administrateurs à Etienne Mariau, maçon et tailleur de pierres, pour 10 l. t. de ferme par an, 1684 (48) ; pour 100 s. t., 1696 (49). Métairie du Petit Beines. Bail concédé par les administrateurs [parmi lesquels Jacques Turrneau de La Morandière] à Pierre Tauvin, laboureur de Mont, pour 330 l. t. et 3 chapons de ferme piar an [avec des terres, prés et vignes à Lavatterie, au Clos de Cadran, au Moulin du Foudret, au Clos des Boismartins, les prés dits L’Isle des Colliers, paroisse de Neuvy-en-Sologne, et d’autres prés en la prairie des Grands Lieux, paroisse de Tour-en-Sologne ; [annexé : procès entre les administrateurs et Tauvin au sujet du paiement des arrérages, 1772-1774], 1768 (50-82). Fragment d’un procès entre les administrateurs et André Ronnin, laboureur de La Croix la Dame, paroisse de Mont, 1761-1762 (83-85). Fragment d’un procès semblable intenté par les administrateurs à Etienne Maslet, laboureur de Mont, 1768 [obligation en date de 1759] (86-88). Clos des Boismartins. Reconnaissance par Catherine Boismartin, veuve de François Tissart, sieur du Bourot, et Timothée Dubin, procureur au présidial de Blois, procureur spécial de Jacques Rigault, conseiller audit présidial, d’une rente annuelle de: 4 l. 10 s. t. et d’un cens de 3 s. 6 d. t. envers l’Hôtel-Dieu pour des vignes et terres audit lieu, ainsi qu’à Beines, aux Treize Eschevineaux, à La Fosse des Noyers, à La Pièce du Bout du Clos, à La Tournaise, paroisse de Mont, 1605 (89). Baux de vignes, concédés par les administrateurs : à Philippe Huet, laboureur de Mont, pour 50 s. t. de ferme, 1691 (90) ; à Louis Porcher, laboureur de la métairie de Beines, pour 6 l. t., 1697 (91). Clos des Réaux. Bail d’une terre en friche, concédé par les administrateurs à Louis Garneau, vigneron de Mont, pour 3 l. t. de ferme par an, 1758 (92). Clos de Travaille-chien. Bail par Louis Barbes, grand prieur de Notre-Dame de Bourgmoyen et prieur de l’Aumône de Blois, à Louis Bossu et Jacques de Mollins, vignerons de Mont, de deux arpents de vigne, « estant de présent en mauvais estat et fasson pour avoir cy devant esté dellaissée en friche par les cy devant prieurs predessesseurs dudict sieur bailleur... », pour 7 l. t. de ferme par an, 1622 (93). Le Ranage. Bail par Guillaume Bourcier, chanoine de Notre- Dame de Bourgmoyen et prieur de l’Hôtel-Dieu, à Silvain Gingant, Pasquier Hidouin et consorts, vignerons de Mont, de deux arpents de terre labourable audit lieu, pour 4 l. t. et un couple de poulets valant 6 s. 6 d. t., 1649 (94). Les Esseaux. Bail par les administrateurs [parmi lesquels Jean Leroux, écuyer, sieur de Sudon, conseiller du roi, juge magistrat au bailliage et siège présidial de Blois] à Jacques Duclos, meunier de Nanteuil, paroisse de Huisseau-sur-Cosson, de terres en friches avec une « meschante vigne ruisnée... » pour 15 l. t., 1687 (95).
        Importance matérielle : 59 pièces parchemin, 36 pièces papier.

      • 68 H 23 - Titres de propriété (suite) : Montlivault. 1483-1678
        Contenu : 1-23. Montlivault. Clos Pichot. Marché conclu entre Merignon Paris, bourgeois, marchand de Blois, d'une part, et Pierre Néron, vigneron de Montlivault, de l’autre, celui-ci promettant de cultiver 4 arpents de vigne pour 20 l. t., et de garder 3 vaches, pour 24 l. t., 1531 (n, st.) (1). Vente par Jean Matois laboureur et vigneron de Montlivault, audit Paris, de vignes audit lieu, sur le chemin de Montlivault à Saint-Dyé, pour 9 l. t., 1531 (2). Testament dudit Paris, qui lègue à l’Hôtel-Dieu 4 arpents de vigne audit lieu, ainsi qu’une maison sise à Blois, à côté de l’église Saint-Jacques ; il veut être inhumé en l’église de Notre-Dame de Bourgmoyen, en la chapelle de Saint-Gilles et Saint-Loup, par lui fondée, 1531 (3). Sentence de Denis Musset, lieutenant général du bailliage de Blois, constituant des commissaires pour la vendange des vignes de la closerie de Montlivault, léguée par Merignon Paris, 1531 (4). Cession aux administrateurs par Jean Le Roy, élu à Loches, d’une rente annuelle et perpétuelle de 75 s. t., assignée sur cette closerie, pour 75 l, t., 1540 (n. st.) (5). Baux de cette closerie concédés par les administrateurs : à Jean Robert, couvreur de Blois, pour 33 l. t. de ferme par an [avec la closerie des Bas-Noëls, paroisse de Vineuil ; annexé : certificat et récépissé du bail, 1612], 1579 (6-8) ; à François Rochon, pour 30 l. t. [avec des terres voisines sur le chemin de Montlivault à Saint-Dyé, la terre labourable du Candas, celles du Petit-Saint-Martin, de Chantecaille, de La Croix Blanche, du Prez de Cour, un pré « au dessoulz des vignes de l’église dudict Montlivault », des vignes au Grand Clos, et entre Montlivault et L’Ecuelle ; annexé : rétrocession de ce bail par Marguerite Rochon, femme de Mathurin Le Roux, chirurgien de Vendôme, procuratrice de Marguerite de Houlle, sa mère, veuve de François Rochon, demeurant à Vendôme, et sous-location à Noël Amiot, boucher de Montlivault, pour 30 l. t. la première année et 35 l. t. ensuite, 1654], 1617 (9-10). La Gaubinière. Bail de maison et terres labourables, concédé par les administrateurs à Macé David, vigneron de Montlivault, pour 50 l. t. de ferme par an [avec des terres à La Pointe d’Huisseau, aux Gaudilongues, aux Tantions, au Clos de Dessoulz la Ruelle, à La Ruelle, à Chantecaille ; parmi les administrateurs : Philippe de Carpentier, seigneur de Chaumont et écuyer de feu le duc d’Orléans, Pierre Collet, seigneur de La Prée, receveur général du domaine du comté de Blois, échevins], 1672 (11) ; pour 60 l. t., 1678 (12). Échange de vignes audit lieu, entre les administrateurs et Nicolas Robin, bourgeois de Blois, 1673 (13). Le Candas. Bail d’une maison couverte de tuiles, d’un arpent de vigne devant cette maison et de terres aux environs, concédé par les administrateurs [Etienne Dubois, sieur de La Poterie, premier valet de chambre du roi, Bon Leprince, garde vétéran du corps du roi, Louis Letereau, marchand, Jean de La Saussaye, seigneur de La Rabois, intendant des turcies et levées de France, Adrien Dubin, marchand, tous échevins] à Claude Laberte, vigneron de Montlivault, pour 48 l. t. de ferme par an, 1656 (14). Les Prés Saint-Martin. Vente par la femme de Vincent Drouet, demeurant à Montlivault, à Merignon Paris, marchand de Blois, d’un pré, pour 12 l. t., 1509 (n. st.) (15). Sous les Vignes. Baux de terres, concédés par les administrateurs : à Vincent Drouet, paroissien de Montlivault, pour 8 setiers de seigle, mesure de Blois, par an [avec d’autres terres à La Pointe d’Huisseau, paroisse de Montlivault, et « jouxte le chantier de la rivière de Loire», en la paroisse de Cour-sur-Loire], 1487 (n. st.) (16) ; pour 7 setiers de seigle, 1502 (17) ; pour 8 setiers de seigle, 1518 (18) ; pour 15 l. 7 s. 6 d. t., 1554 (n. st.) (19-20) ; pour 12 l. t. [avec une terre à La Plaine et un pré aux Prés Saint- Martin ; annexé : procès-verbal de saisie pour non- paiement des arrérages de deux années de ferme, 1564 (n. st.)], 1563 (21-22). Val de Loire. Bail d’une terre, concédé par le prieur de l’Hôtel-Dieu à Etienne Drouet, paroissien de Montlivault, pour 9 setiers de seigle, mesure de Blois, par an [terre sur le chemin de Montlivault à Huisseau-sur-Cosson, 1483 (23).
        Importance matérielle : 19 pièces parchemin. 4 pièces papier.

      • 68 H 24 - Titres de propriété (suite) : Montoire, Muides, Neuvy 1496-1750
        Contenu : 1-4. Montoire. Transport au profit de l’Hôtel-Dieu par Jacques-François Huet de La Poirière, vicaire de Saint-Lubin de Vendôme, « estant de présent a Blois logé en l’hôtellerie ou pend pour enseigne le Singe Verd en Bourgneuf », paroisse Saint-Nicolas, au nom et comme fondé de pouvoir d’Anne Godineau [veuve d’Ange Huet de La Poirière, ancien officier de marine], sa mère, aux administrateurs, d’une rente de 40 l. t, au principal de 4.800 l. t. et d’une autre rente de 50 l. t., pour 1.800 l. t. [2 pièces annexes,) 1738 et 1740], 1750 (1-4). — 5. Muides. Clos de Meziret, autrement dit Les Mauvais Paz. Bail de vignes, concédé pour 3 l. t. de ferme par les administrateurs à Claude Clément tonnelier de Muides, 1710. — 6-26. Neuvy. Clos de Museblin. Accord entre Jean Lorendeau, prêtre de Blois, Julien, Louis et Jacques Lorendeau, paroissiens de Cour-Cheverny, Jean Lorendeau, paroissien de Chitenay, et Denise, femme de Michel Ferrant, paroissien de Cheverny, et partage des biens de la succession de feu Pierre Lorendeau, leur père [vignes au Clos de Museblin, pré dit L’Isle de Colliers, maison couverte de tuiles, terres de L’Etang Neuf et de L’Etang Frémon], 1496 (6). Donation à l’Hôtel-Dieu de Blois par Jacques Lorendeau prêtre, y demeurant, de sa part des biens échus de ladite succession, à charge de la célébration d’un service anniversaire, 1500 (n. st.) (7). L’Isle de Colliers, Baux d’un pré de deux arpents, concédés par les administrateurs : à Amand Gangeaison, tonnelier de Bracieux, pour 4 l. 10 s. t. et deux chapons de ferme par an, 1559 (8) ; à Laurent Godart, garde de la forêt de Boulogne, demeurant à Bracieux, pour 100 s. t. et deux chapons, 1569 (9) ; à François Le Roy, marchand de Bracieux, pour 4 l. 10 s. t., 1599 (10) ; à Jacques Heurtes, cordonnier de Bracieux, pour 9 l. t., 1603 (11); à François Hamel, curé de Bracieux, et à Macé Le Meignan, mégissier de Bracieux, au même prix, 1609 (12) ; audit Le Meignan, mercier et mégissier, pour 10 l. 10 s. t., 1615 (13) ; à Annibal Lancelot, boucher de Bracieux, pour 8 l. t., 1619 (14) ; pour 100 s. t., 1626 (15) ; à Pierre Le Roy, marchand et cabaretier de Bracieux, pour 7 l. t. [parmi les administrateurs : Michel Bégon, sieur de La Bussière, échevin], 1646 (16) ; à Laurent Le Roy, marchand de Bracieux, au même prix, 1656 (17) ; 1668 (18) ; pour 4 l. t., 1686 (19) ; à Jeanne Mingaut, veuve d’Antoine Herbelot, marchand de Bracieux, au même prix, 1695 (20) ; à Antoine Herbelot, voiturier par terre de Bracieux, pour 4 l. t., 1702 (21) ; à Jacques de Louches, marchand, au même prix [bail sous seing-privé], 1714 (22) ; à Michel Le Roy, meunier des moulins de Molineux, paroisse de Neuvy, au même prix, 1720 (23) ; à Claude Bourgeois, laboureur de Mont, pour 8 l. t., 1729 (24). Prairie des Roullets. Déclaration censuelle, faite par les administrateurs à François Phelipeaux, chevalier, seigneur d’Herbault, Bracieux, Neuvy, Bauzy, Lisle et autres lieux, à cause de son censif de La Boissière, pour un arpent de pré en ladite prairie [à raison de 4 deniers de cens par arpent] et pour des prés sis « au bout des chaussées du moullain du pin », paroisse de Neuvy [même cens ; annexé : signification d’huissier, 1686], 1687 (25-26).
        Importance matérielle : 18 pièces parchemin, 8 pièces papier.

      • 68 H 25 - Titres de propriété (suite) : Saint-Bohaire, Saint-Denis-sur-Loire 1409-1784
        Contenu : 1-4. Saint-Bohaire. Les Plantes. Baux de 8 boisselées de terre audit lieu, sur le chemin de Saint- Bohaire à La Chapelle, concédés par les administrateurs : à Jean Baral, vigneron de Saint-Bohaire, pour 8 l. t., 1723 (1) ; à Jacques Drouet, meunier au moulin de Sudon, pour le même prix, 1757 (21) ; à André Brard, vigneron de Saint-Bohaire, pour le même prix [parmi les administrateurs : Boucherat, maire de la ville de Blois, demeurant en la paroisse Saint-Solenne], 1784 (3). Moulin de Varanne. Plan d’un pré sis entre le bourg de Saint- Bohaire et le moulin de Varanne, 1773 (4). — 5-15. Saint-Denis-sur-Loire. En Gibault. Bail par les administrateurs à Jean Daudin, tonnelier de La Chaussée-Saint-Victor, d’un, quartier de terre au dit lieu, autrefois planté en vignes [avec d’autres terres à Bellepoule et aux Attets. en la paroisse de Saint- Victor], pour 3 l. t. de rente, 1765 (5). La Vallée de Husson. Bail par les administrateurs à Pierre Martin, vigneron de La Chaussée-Saint-Victor d’un demi-arpenl de «terre et roch » audit lieu, avec d’autres terres aux Grands Champs de Macé, pour 7 l. t. de ferme. 1767 (6). Villeneuve. Baux de terres sises devant le puits de Villeneuve, concédés par les prieurs et administrateurs : aux frères Pierre et Mathurin Brilleau,, paroissiens de Saint-Denis, pour 5 s. t. et une poule de rente annuelle, 1504 (7) ; 1516 (8) ; à Pierre Breton, vigneron de Villeneuve pour 4 l. t. par an [parmi les administrateurs : Michel Grivauldet, sieur de Motheux, lieutenant des chasses du comté de Blois, échevin], 1660 (9) ; à Paul Aurions, contrôleur des bâtiments, du comté de Blois, demeurant paroisse Saint-Honoré, pour 6 l. t., 1516 (8) ; à Pierre Breton, vigneron de Villeneuve, au même prix, 1686 (11). Bail de terres sises près, du four de Villeneuve : aux frères Pierre et Mathurin Brilleau, pour 1 d. t. de cens et 10 s. t. de rente, 1520 (12). Baux de vignes sises au clos de Villeneuve, sur le grand chemin de Villeneuve : à Michel Fesneau, vigneron de Saint-Denis, pour 100 s. t. de ferme par an, 1696 (13) ; à Barthélemy Fesneau ; vigneron de Villeneuve, pour 15 l. t., 1724 (14). Vente par Jean Cotereau, paroissien de «Saint Viteur » à Jean Prouveau, paroissien de Saint-Denis, d’un demi-quartier de terre en friche en une pièce en la paroisse de Saint-Denis, devant l’hôtel de Jean Robillart, « jouxte la- vigne Regnault Gauschier », au censif de l’Aumône de Blois, pour un tonneau de vin « bon et sans eaue, enfusté en bon fust et convenable », 1409 (15).
        Importance matérielle : 14 pièces parchemin, 1 pièce papier.

      • 68 H 26 - Titres de propriété (suite) : Saint-Dyé-sur-Loire 1479-1784
        Contenu : 1-83. Saint-Dyé-sur-Loire. Grande Rue. Baux d’une maison avec pressoir, colombier et jardin [avec des terres aux lieux de La Herse, des Prés Saint-Martin, de l’Aumône, près des Terreaux, paroisse de Saint-Dyé], par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu, 1559-1605 (1-4) ; baux d’une autre maison en la même rue, concédés par les administrateurs, 1572-1675 (5- 11). Maison sise devant le cimetière [couverte de tuile], Cession par Yvon Moreau, paroissien de Saint-Dyé, aux prieur et frères de l’Hôtel-Dieu de Blois, d’une rente annuelle et perpétuelle de 30 s. t., assignée sur la moitié indivise de cette maison, sur la sixième partie d’une maison couverte de tuiles à Maslives, et sur des terres voisines, pour 24 l. t., 1500 (n. st.) (12). Auberge du Grand Chambord. Procès en mitoyenneté : fragments de procédures, 1747-1748 (13-17). Procès semblable entre les administrateurs d’une part et Jean et Simon Richard, tonneliers de Saint-Dyé, de l’autre, au sujet de la mitoyenneté du mur joignant la boutique de ces derniers ; accord entre les parties, aux termes duquel ledit mur est déclaré « commun jusque» à la hauteur de neuf pieds », 1757-1758 (18-30). Cession par Jacquette Le Gris, veuve de Martin Tournillon, aubergiste d’Orléans, demeurant en la paroisse Saint-Marceau, à Paul Houllier, boucher de Mer, de ses droits sur la moitié dudit hôtel, « où pend pour enseigne le Grand Chambord, autrefois la Croix Blanche », à la charge de payer chaque année à l’Hôtel-Dieu de Blois le loyer dû, 1759 (31-32). Contrat de dot au mariage de Paul Houllier et Charlotte Cottard, ceux-ci recevant de Joseph Faujou, voiturier par terre, fils de feu Pierre Faujou, paroissien de Saint-Victor d’Orléans, et consorts, jouissance de ladite maison et auberge, 1761 (33) ; accord au sujet du bail, entre Faujou et les administrateurs, 1781 (34). Belesme. Bail de vignes, concédé par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu à Sébastien Umbredasne, vigneron de Saint-Dyé, pour 4 l. t. par an, 1698 (35). Bourdigale. Accord après procès entre les frères de la Maison-Dieu, d’une part, et Jean Malevaux, marchand d’Orléans, de l’autre ; au sujet de la possession de certaines terres que les religieux prétendaient dépendre de la métairie de Bourdigale,1479 (36). Clos de Corvaise. Baux de terres et vignes, concédés par les administrateurs, 1573-1716 (37- 44). Contrat d’échange passé entre Etienne Leclerc, frère de l’Hôtel-Dieu, et Mathurin Nay, paroissien de Saint-Dyé, au nom d’André Gaudry et consorts, aux termes duquel Nay cède les droits des Gau- dry sur une maison à Saint-Dyé, « en la closture des mulrs de l’ostel Dieu», contre des terres au Clos de Corvaise, 1496 (45). Ventes de vignes aux prieur et frères de l’Hôtel-Dieu par Thomasse, femme de Jean Passavant le jeune, paroissienne de Montlivault, pour 8 l. t., 1482 (46) ; par Pierre Bresseau, paroissien de Saint-Dyé, pour 4 l. t., 1493 (47) ; par Jean Raucian paroissien de Tboury, pour 16 l. t., 1494 (48). Don de vignes, avec d’autres vignes au Clos de Rue Bourreau, des terres au clos des Graviers, des bois au Clos des Meulles, fait à l’’Hôtel-Dieu par Jeanne, veuve de Guillemin Ragot, paroissienne de Saint-Dyé, 1496 (n. st.) (49). Clos de La Croix. Contrats d’échanges de vignes passés entre les religieux de la Maison-Dieu et Marion, veuve de Bernard Blondin, demeurant à Cléry, celle- ci cédant des vignes audit clos contre d’autres au Clos des Meulles, 1479 (50) ; Jeanne, femme de Jean Le Jau, vigneron de Saint-Dyé, celle-ci cédant des vignes au Clos de Corvaise contre d’autres audit Clos de La Croix et au Clos de Rue Bourreau, 1496 (51). Clos des Grenes. Vente par Robin de Benes, paroissien de Saint-Dyé, à Etienne Le Clerc, frère de la Maison-Dieu de Blois, de vignes, pour 100 s. t., 1480 (n. st.) (52). Vente par le chapitre des Frères Prêcheurs à Robine, veuve d’Antoine Le Roy, et Jeanne du Bout, religieuse en l’Hôtel-Dieu de Blois, de vignes audit lieu et au Clos de Corvaise, pour 105 l. t., 1525 (53). Contrats d’échange passés entre Etienne Le Clerc et : Michel Moreau, paroissien de Saint-Dyé, celui-ci cédant des vignes audit lieu contre une masure et des terres à Maslives, sur le Chemin tendant de la rue de Maslives à l’étang, de Chambord, 1479 (n. st.) (54); Etiennette, femme de Mathurin Miche, paroissien de Saint-Dyé, celle-ci cédant des vignes audit Clos contre d’autres au Clos des Pointes, 1483 (55) ; Jean Vernon, paroissien de Saint-Dyé, celui-ci cédant des vignes audit Clos contre une rente annuelle de 10 s. t., assignée sur une maison de Saint-Dyé, 1483 (56). Clos des Meulles. Ventes de vignes, faites au prieur de l’Hôtel-Dieu : par Marion, veuve de feu Bernard Blondin, paroissienne de Cléry, pour 6 l. t., 1479 (57) ; par les frères Colas et Laurent Bariteau, paroissiens de Saint-Dyé, pour 10 l. t, 1484 (58) ; par Drouet Chavigny, paroissien, de Saint-Dyé, pour 25 l. t., 1494 (59). Baux de vignes, concédés par les administrateurs, 1570-1765 (60- 76). Baux de terres, concédés par les administrateurs : à Jean Chavigny, marchand tonnelier, pour 4 l. 2 s. t. de ferme annuelle [parmi les administrateurs : Jacques Martin, sieur de Villiers, conseiller du roi et général au comté de Blois, Charles Picault, sieur de La Raimbertière, Guillaume) Chauvil, sieur de Fins, maitre des Eaux et Forêts du comté de Blois, Gabriel Dupuy, sieur de L’Espinay], 1642 (77) ; à Claude Morier, lieutenant ancien en la maréchaussée du comté de Blois et duché de Vendômois, fourrier ordinaire des logis du roi, maréchal-des-logis du duc d’Anjou, demeurant au Foix-les-Blois, pour 40 s. t.; 1654 (78) ; à Pierre, Sébastien et Gilles Pareau, vignerons de Saint-Dyé, pour 6 l. t., 1659 (79) ; à Antoine Gaudry, marchand de Saint-Dyé, pour 3 l. t., 1709 (80) ; à Jacques Givais et Gilles Guérinet, vignerons de Saint-Dyé, et consorts, pour 110 s. t., 1717 (81). Rente de 5 s. t., et cens de 5 d. t. sur un arpent de vigne audit Clos des Meulles. Reconnaissances envers l’Hôtel-Dieu : par Clément Roy, laboureur de Muides, et consorts, 1527 (82) ; par Robin Gaudry et consorts, vignerons de Saint-Dyé, 1549 (83).
        Importance matérielle : 66 pièces parchemin, 27 pièces papier.

      • 68 H 27 - Titres de propriété (suite) : Saint-Dyé-sur-Loire 1369-1781
        Contenu : 1-48. Saint-Dyé-sur-Loire (suite). Clos des Pointes. Donation de vignes, faite à l’Hôtel-Dieu par Jean Arrault le jeune, paroissien de Saint-Dyé, 1477 (n. st) (1). Ventes de vignes, faites à; Etienne Leclerc, frère de la Maison-Dieu : par Philippe, femme de Noël Legras, paroissienne de Saint-Dyé, pour 50 s. t., 1483 (n. st.) (2) ; par Etiennette, femme de Mathurin Miche, pour 8 l. t., 1483 (3). Clos « dessoubz l’appentiz ». Vente par Jean Chabais, paroissien de Saint-Dyé, à Etienne Leclerc, d’un pré, pour 70 s. t., 1479 (4). Clos du Fourneau. Ventes de vignes, faites au même par Marine, femme de Jean Roy, paroissienne de Saint-Dyé, pour 10 l. t. [frère Leclerc est dit administrateur de l’Aumône de Saint-Dyé], 1477 (p. st.) (5) ; par Jeanne, femme de Michel Mestas, au même prix, 1482 (6) ; par Andrée, femme de Jacques Maupetit, pour 9 l. t., 1483 (n. st.) (7). Contrats d’échange de vignes, passés entre le même et : Jeanne, femme Mestas, celle-ci cédant des vignes au Clos de Corvaise contre d’autres au Clos du Fourneau, 1482 (8) ; Andrée, femme Maupetit [cession semblable], 1483 (n. st.) (9) ; Jean Roy, paroissien de Saint-Dyé, qui cède des vignes audit dos contre des terres et vignes au Clos des Meulles, 1492 (n;. st.) (10). Bail par frère Guy de Langlée, prieur de l’Hôtel-Dieu, à Jean Forget, menuisier de Saint-Dyé, de vignes audit clos, au Clos de Jalives, au village de Chambord, et d’une maison couverte de tuile en la paroisse de Saint-Dyé, pour 60 s. t. de ferme, 1512 (11). Clos Rue Bourreau. Vente de terres : par Jean Bouton, paroissien de Saint-Dyé, à Etienne Leclerc, prieur de l’Hôtel- Dieu, pour 60 s. I., 1480 (12). Baux de terres concédés par les prieurs et administrateurs : à Simon Moreau, vigneron de Saint-Dyé, pour 10 s. t. de rente et 2 d. t. de cens, Jacques Dupuy, censier de l’Hôtel-Dieu, stipulant, 1553 (n. st.) (13) ; à Pierre Renay, tonnelier, Mathurin Bourgeon, cordonnier, et Barthélemy Huguet, bourrelier de Saint-Dyé, pour 50 s. t. de rente par an [avec des terres à La Chaumette, « où soulloit avoir une maison couverte de chaulme maintenant desmolie », et une vigne au Clos du Fourneau], 1610 (14) ; à Pierre et Lubin Mestais, vignerons de Saint-Dyé, pour 60 s. t. de ferme [avec des terres à La Chaumette ; parmi les administrateurs : Jacques Guerry, trésorier des gardes du corps de Sa Majesté, Jean Mahy, greffier des Eaux et Forêts du comté de Blois et procureur du roi au grenier à sel dudit lieu, Nicolas Chauvereau, bourgeois, Jacques Martin, écuyer, sieur de Villiers, conseiller du roi, trésorier de France et général au comté de Blois, tous échevins], 1640 (15) ; à Lubin Mestais, au même prix [parmi les administrateurs : Denis Mangon, bourgeois, Julien Mercier, sieur du Breuil, naguère chef de gobelet du roi, François Imbert, bourgeois de Blois, tous échevins], 1669 (16) ; à Jacques Poirier, curé de Saint-Dyé, au même prix [parmi les administrateurs : Nicolas Boutault, sieur de Russy, élu en l’élection de Blois, François Herite, sieur du Gravier, juge au présidial, Jean Deschandelliers, marchand, François Aurain, bourgeois, tous échevins], 1679 (17) ; à Michel Chaillaut, vigneron de Saint-Dyé, pour 3 l. 10 s. t., 1686 (18) ; à Sébastien Passavant, aubergiste de Saint-Dyé, pour 220 l. t. [avec d’autres terres au Ruan des Tireaux, au Rasloix, aux Cavardières, au Clos des Grènes, au Clos Boury, et la maison « à laquelle est une enseigna en fer où pend le tableau avec l’inscription du Royal Chambord »], 1781 (19). Vente d’une vigne, par Etienne du Ru, paroissien de Thoury-en-Sologne, à Etienne Leclerc, prieur de l’Hôtel-Dieu, pour 9 1. 10 s. t., 1482 (20). Baux de vignes, concédés par les administrateurs : à Simon Carreau et Pierre Carreau, son neveu, vignerons de Saint-Dyé, pour 60 s. t. de ferme par an [Louis Barbes, prieur de l’Hôtel-Dieu ; parmi les administrateurs, Jean Vyé, Louis Blanchet et Jacques Vigreux, bourgeois de Blois ; annexé : annonce de bail à ferme au plus offrant et dernier enchérisseur, 1622], (21-22) ; à Guillaume Guillot, voiturier par eau de Saint-Dyé, pour 4 l. 15 s. t. [ce demi-arpent de vigne est dit sis sur le chemin de l’Escuelle à Saint- Dyé], 1642 (23) ; à Christophe Oudin, vigneron de Saint-Dyé, pour 4 l. t., 1652 (24) ; à Jean Mestais, vigneron, pour 5 l. t. [parmi les administrateurs : Didier Mesnard, conseiller vétéran au présidial de Blois, François Brillon, marchand, Julien Mercier, sieur du Bineuil, naguère chef de gobelet du roi, Philippe de Carpentier, écuyer, sieur de Chaumont et écuyer du duc d’Orléans, Claude Bobin le jeune, marchand, tous échevins], 1670 (25) ; au même, dit Boilleau, pour 16 l. t. [ledit vignoble, dans lequel il y a cinq noyers, est dit sis sur le grand chemin de Blois à Orléans], 1686 (26) ; à Jacques Augeard, vigneron de Saint-Dyé, pour 4 l. t., 1705 (27) ; à Clément Mosny, marchand de ladite paroisse, pour 3 l. t. [six boisselées « en mauvais état », sur le grand chemin de Blois à Orléans], 1706 (28) ; à Martin Boyer, vigneron, pour 3 l. t. [administrateurs : François Petit, bourgeois de Blois, demeurant paroisse Saint-Solenne, Timothée Orillard, avocat en Parlement et au présidial de Blois, demeurant paroisse Saint-Honoré ; receveur : Thomas Davau, bourgeois de Blois], 1734 (29) ; à Jean Gaudry. vigneron, pour 3 l. t. [quatre morceaux de « mauvaise vigne en friche », sur le chemin de Chambord, faisant partie du vignoble de Rue Bourreau, « contenant actuellement une boissellée, et qui contenoit autre fois deux, le surplus ayant été pris pour faire un nouveau grand chemin pour conduire à Paris »], 1761 (30). La Basse Cognée. Don d’une terre audit lieu [in basso cugno], fait à l’Hôtel-Dieu par Jean Sacquier, paroissien de Saint-Dyé, 1479 (31). La Fosse au Vin. Bail par les administrateurs à Thomas Guérin, vigneron de Maslives, de terres audit lieu, pour 10 s. t. de ferme annuelle [avec d’autres terres à La Vallée de Metz, aux Chauvignières, au Val d’Ormetrou, paroisse de Saint-Dyé, et un bois à Cotte Noire, paroisse d’Huisseau], 1626 (32). La Mardelle. Contrat d’échange, passé entre le prieur de la Maison- Dieu et Jean et Guillaume Le Mère, paroissiens de Muides, ceux-ci cédant des vignes au Clos de l’Appentiz contre d’autres à La Mardelle, 1369 (33). L'Isle Huré. Vente de vignes, faite au prieur de l’Hôtel-Dieu par Jean Thabart, paroissien de Saint-Dyé, pour 10 l. t., 1501 (n. st.) (34). Maslives. Bail d’un bois taillis audit lieu, près de l’hôtel Boullier, concédé par les administrateurs à Pierre Frenoullet et à Macé, son fils, paroissiens de Montlivault, et consorts, pour 5 s. t. de ferme, 1623 (35). Prairie Saint-Martin. Don à l’Hôtel-Dieu, par Jean Bourguignon, Pierre Vivant et consorts, Philippe Bourdonneau et Jean Ney, exécuteurs testamentaires de Léonard Arrault, d’un pré sis in prato Sancti Martini, en exécution des clauses du testament, 1481 (36). Vente par Jean Chevot, paroissien de Montlivault, à Jean Lorendeau, censier de l’Hôtel-Dieu de Blois, d’un pré, pour 7 l. t., 1501 (37). Lieu non désigné. Obligation de Louis Dregeon, vigneron de Saint-Dyé, au profit de l’Hôtel-Dieu, pour une somme de 130 l. 5 s. t., représentant les arrérages de cinq années de ferme [annexé : commandements d’huissier, significations de payement, 1762- 1764], 1761 (38-42). Epaves, fragments d’actes de vente et baux [documents en très mauvais état], XVIIe- XVIIIe siècles (43-48).
        Importance matérielle : 40 pièces parchemin, 8 pièces papier.

      • 68 H 28 - Titres de propriété (suite) : Saint-Dyé-sur-Loire 1226-1250
        Contenu : 1- 48. Saint-Dyé-sur-Loire. Procédures. Dossier d’un procès mû par devers le Parlement de Paris entre les administrateurs de l’Hôtel-Dieu dei Blois, demandeurs, et frère François Audebert, défendeur, au sujet de la possession de la métairie et closerie de Saint-Dyé, celui-ci prétendant « qu’il avoit hospital fondé audit lieu de Sainct Dié duquel deppendoient lesdites mestairie et closerie, et qu’il en avoit esté pourveu par feu... le Roy François... ». Arrêt du Grand Conseil, mettant lesdits administrateurs en possession en jouissance desdites métairie et closerie, et réunion de l’Aumônerie de Saint-Dyé à l’Hôtel-Dieu de Blois [31 mai 1560] ; documents remontant à 1266 [beaucoup en mauvais état], 1266-1560.
        Importance matérielle : 31 pièces parchemin, 17 pièces papier.

      • 68 H 29 - Titres de propriété (suite) : Saint-Gervais, Séris 1366-1788
        Contenu : 1. Saint-Gervais. Plan d’un pré d’un arpent et une boisselée. sis en la prairie de Saint-Gervais [extrait du « Plan général et procez verbal de bornage déposés en l’étude de maître Jousselin, notaire royal à Blois... », 1773. — 2-32. Séris. Lussay. Vente par Colin Milleteau et Margot, sa femme, paroissiens de Séris, à sœur Jeanne de La Chesne, sœur de la Maison-Dieu de Blois, du tiers d’une maison, pour 30 s. t., 1366 (2). Autre maison, couverte de tuile : baux concédés par les prieurs et administrateurs de l’Hôtel-Dieu : à Guillenin Rousseau, fils de feu Jean Rousseau et paroissien de Séris, pour 40 s. t. de rente par an [la maison est dite sise « à la ville de Lussay » ; avec des terres aux Osches de Lussay, à Herbot, à Juernier, aux Achaz, et des vignes au Champmorin], 1402 (3) ; à Liénart Mitaine, maçon de « Seris en Beausse», pour 18 « solz parisis vallant marc d’argent sept livres dix solz tournois » de rente par an, 1431 (n. st.) (4) ; à Pierre Galaffre, paroissien, de Séris, pour 15 s. t. [avec des terres et vignes à Champmorin, aux Arches de Lussay, au Valier-Saint-Aignen, aux Quarreaux, à Guermay, sur la sente de Villegoussant ; annexé : reconnaissance de cette rente envers l’Hôtel- Dieu par Jean du Temple et Pierre Le Conte, pour cette maison et ces biens, 1501], 1445 (5-6) ; audit Pierre Le Conte, paroissien de Séris, pour 25 s. t. de rente [annexé : accord après procès entre Jean Vallée, prieur et administrateur de l’Hôtel-Dieu, et Gentien Corbie, au nom de Guillemette, sa femme, auparavant veuve de Pierre Le Conte, au sujet du paiement de ladite rente, portée à 50 s. t., 1527 ; reconnaissance de cette rente par Corbie et consorts, 1533], 1507 (n. st.) (7-9) ; aux frères Toussaint et Jacques Rouballan et consorts pour 7 l. 10 s. I. de rente [la maison est dite couverte de tuile et de chaume ; administrateurs : Claude Robertet, seigneur et baron d’Alluye et de Bury, maître d’hôtel ordinaire de la Maison du Roi, Jean Guyot et Pierre Sauve, bourgeois de Blois], 1512 (10) ; à Jacques et Georges Masson et Jacques Rouballan le jeune, vignerons de Lussay, pour 9 l. t. de rente, 1612 (11) ; à Jean Nourisson, marchand boucher de Beaugency, pour 50 l. t. de ferme [administrateurs : Jean Guillou, Noël Thierry, Jean Lhostellier, bourgeois de Blois ; annexé : sentence de Nicolas Morin, chevalier, seigneur de La Basme, La Borde, Vernou et La Taillaye, gouverneur et bailli de Blois, annulant ledit bail, 1624], 1618 (12-13) ; à Jacques Touschard et Toussaint Le Conte, vignerons de Lussay, pour 80 l. t. [administrateurs : Etienne Herodot, naguère conseiller et élu en l’élection de Blois, François Lesemellier et René Ledoux, bourgeois de Blois ; annexé : ratification par Jacquette Menotteau et Marthe Tournois, leurs femmes, 1624 ; sentence de Nicolas Morin, accordant auxdits vignerons réduction de 8 l. t. sur le prix de cette ferme, pendant trois ans, jusqu’à l'achèvement des réparations entreprises, 1626], 1624 (14-16) ; pour 42 l. t. [parmi les administrateurs : Gabriel Dupuy, seigneur de L’Espinay, Guillaume Chauvel, écuyer, seigneur de Fins, conseiller du roi et du duc d’Orléans, maître des Eaux et Forêts du Comté de Blois, Jacques Chéron, bourgeois, échevins, 1642 (17) ; bail du lieu où s’élevait cette maison « couverte de thuille et chaulme », aux frères Jacques et Marin Le Conte et à Jean Bury, vignerons de Lussay, pour 60 l. t. et deux poules de ferme annuelle [parmi les administrateurs : Louis Fageot, écuyer, gentilhomme ordinaire de feu le duc d’Orléans, Pierre Minier, marchand, bourgeois, Michel Grimaudet, écuyer, sieur de Motheux, lieutenant des chasses du comté de Blois, échevins], 1660 (18) ; à Jacques et Jean Le Conte père et fils, vignerons de Lussay, pour 50 l. t. et deux chapons, 1670 (19) ; à Jacques Le Conte, pour 42 l. t. [annexé : cession par ce dernier à Jacques Henri et Antoine Gentil et à Jacques Simon, vignerons de Lussay, de 22 mines moins un boisseau de terre labourable aux environs de Lussay pour 3 minots de blé, mesure de Beaugency, par an, 1681 ; ratification par les administrateurs, Eustache Gousteau, conseiller du roi, grenetier aux greniers à sel de Blois et Mer, Pierre Duchesne, marchand, bourgeois, Charles de Réméon. écuyer, sieur de Fougerolles., lieutenant des chasses en la capitainerie royale du comté de Blois, Jacques Guéret, ci-devant procureur au présidial, Jacques Druillon, maître audit siège, Etienne Chéron, marchand, bourgeois, tous échevins, 1682], 1679 (20- 22) ; à Clément Heluire et consorts, vignerons de Lussay, pour 40 l. t. [avec des terres au Hault Carreau, aux Hautes Prenelles, aux Echats, à Champmorin, à La Croix Genty, à Garinay, à La Chapelle], 1686 (23) ; à Jacques Simon et Consorts vignerons dudit hameau, au même prix, 1695 (24) ; 1701 (25) ; pour 50 l. t., 1731 (26) ; pour 36 l. t., 1758 (27) ; à Jacques Simon et Jacques Tournois, vignerons, pour 60 l. t. [administrateurs : Pierre Druillon, écuyer, seigneur de La Fosse Andillon et autres lieux, lieutenant général aux bailliage et présidial de Blois, François Rangeard de Villiers, ancien conseiller du roi et procureur au siège des Eaux et Forêts du comté de Blois, Besnard Gabriel Herry de Maupas, chevalier, ancien major au régiment Royal Dragons, lieutenant pour le roi de la ville de Blois, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, demeurant à Blois, en la paroisse Saint-Solenne], 1788 (28). Contrats d’échange : entre François de Beauchesne et Christophe Simal, bourgeois de Blois et deux autres administrateurs, d’une part, et Jacques Masson, laboureur de Lussay, de l’autre, celui-ci cédant des terres au lieu de L’Orme Poupinois contre d’autres à Lussay [annexé : délibération des échevins en la Maison Commune, autorisant cet échange, 1634], 1634 (29-30) ; entre Jacques Le Conte, vigneron de Séris, et Antoine Gentil, vigneron de Lussay, celui-ci cédant des terres labourables à Garinay et à Champmorin contre « une place ou entiennement il y a eu quelque bastiment à prendre... », à Lussay, près de la cour de la maison dudit Gentil, 1661 (31) ; entre ledit Le Conte et Etienne Poillerat, vigneron de Lussay, celui-ci cédant des terres, à Champmorin contre d’autres près de sa maison, à Lussay, 1665 (32).
        Importance matérielle : 27 pièces parchemin, 5 pièces papier.

      • 68 H 30 - Titres de propriété (suite) : Suèvres, Villebarou, Vineuil 1558 (n. st.)-1788
        Contenu : 1-7 Suèvres, paroisse de Saint-Christophe, 1613-1777. — 8-14. Villebarou, 1558 (n. st.)-1788. — 15. Vineuil, 1755.
        Importance matérielle : 15 pièces parchemin.

    • 68 H 31 - Rentes actives et passives, constitutions. 1699-1716
      Importance matérielle : 3 pièces parchemin, 1 pièce papier.