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Fonds de l'hospice et Hôtel-Dieu de Blois

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  • 68 H 1-31 - Sous-série 68 H : Hôtel-Dieu de Blois 1190-1792
    • 68 H 15-30 - Titres de propriété 1226-1792
      • 68 H 17 - Titres de propriété (suite) : Blois, paroisses de Saint-Sauveur et Saint-Solenne 1386 (n. St.)-1792
        Contenu : 1-48. Blois (suite). Paroisse Saint-Sauveur. Rue Saint-Lubin. Vente par Emmanuel Moreau, avocat au présidial de Blois, y demeurant, et Adrienne Dufour, sa femme, à Jean Boismartin, receveur général des greniers à sel et gabelles de la généralité de Berry, demeurant à Blois, d’une maison en ladite rue « respondant sur la ruelle des Jacobins, vulgairement appelée le Gros Tournois », pour 1200 écus d’or sol., 1596 (1-2). Constitution par Louis Chicoineau, sieur de l’Isle Vert, contrôleur ordinaire général et provincial des guerres en Bretagne, demeurant à Blois, et Marie Boismartin, sa femme, au profit de Marie Le Breton, veuve de Henri Druillon, sieur de Vareilles, maître ordinaire en la Chambre des Comptes de Blois, d’une rente de 60 l. t., au principal de 1200 l. t., assignée sur ladite maison du Gros Tournois, en laquelle demeure Timothée Dubin, rue Saint-Lubin, et sur la seigneurie de l’Isle Vert [plusieurs bâtiments, 12 arpents de vignes, 30 arpents de terres, 10 arpents de prés, 4 arpents de bois], paroisse de Chouzy [annexé : reconnaissance par Marie Boismartin, devenue veuve, de cette rente, envers Florentin Desfrants, sieur du Santier, maréchal des logis du roi, demeurant à Blois, cessionnaire, et aux droits de Paul Huart, sieur de Vinanteuil, maréchal des logis du roi, et de Claude Druillon, sa femme, fille et héritière de Marie Le Breton, 1675 ; vente de la maison du Gros Tournois par Marie et Marguerite Chicoineau à René Girault le jeune, marchand de Blois, paroisse Saint- Martin, pour 3.200 l. t., 1674 ; procès entre Jacques Clément, marchand de Vienne, et René Girault, au sujet de l’acquittement d’une obligation due par Girault à Clément à la suite de ladite acquisition ; saisie de la maison, décret de vente et adjudication, 1674-1675], (3-38) ; vente de la maison par Michel Marchais, bourgeois de Blois, et consorts, à l’Hôtel-Dieu, pour 4.000 l. t., 1721 (39-40) ; transaction entre les administrateurs de l’Hôtel-Dieu d’une part, et François Guérin, religieux de Marmoutier, fondé de pouvoir de Louis de Bourbon, comte de Clermont, abbé commendataire de Marmoutier, de l’autre, portant obligation pour les administrateurs de s’acquitter envers l’abbé de Marmoutier d’une rente foncière annuelle et perpétuelle, non rachetable et imprescriptible de 10 l. t. sur cette maison, 1731 (41). Autre maison rue Saint-Lubin. Obligation au profit de l’Hôtel-Dieu par François Guinebault, « carrelier » de Blois, pour le loyer [annexé : commandements d’huissier, 1768], 1764 (42-44). Paroisse Saint-Solenne. Bret Maillard. Don à l’Hôtel-Dieu par Jean Sabart, bourgeois de Blois, de prés « au, lonc du riau appellé Bret Maillard, jouxte le pré de Saint-Solenne », avec bâtiments et granges, et de terres et prés au faubourg de Vienne et à Madon, moyennant la récitation d’un «libera me, Domine, de morte eterna avecques toutes les oraisons qui ad ce appartiennent... », chaque jour, sur la tombe de Jeanne La Souppe, sa femme, enterrée en la chapelle Sainte-Catherine de l’Hôtel-Dieu de Blois, 1386 (n. st.) (45). Rue Serrurerie. Partage entre Guillaume Cour, tonnelier de Blois, fondé de procuration de Marie Cour, sa sœur, demeurant au château de Vibraye, et Pierre François Cour, tonnelier d’Amboise, paroisse Saint-Denis, des biens-fonds dépendant de la succession de Pierre Cour, leur père [maison en ladite rue, chargée de 10 l. t. de rente envers l’Hôtel-Dieu, maison et 9 boisselées de vignes à Villiersfins, 34 boisselées de terre en la paroisse Saint-Honoré ; annexé : requête de Pierre François Cour, citoyen actif d’Amboise, à « Messieurs du Directoire du District de Blois », offrant de payer 42 l. 13 s. 4 d. t. pour le rachat d’un cens de 20 s. t. sur la maison de la rue de la Serrurerie, et acceptation par le Directoire, 1792 ; note au sujet de cette maison « étant dans la famille depuis un tems immémorial... », vers 1792], 1788 (46-48).
        Importance matérielle : 12 pièces parchemin, 36 pièces papier.