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Rendez-vous de l'histoire 2018 : La puissance des images

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    • L’image pour le droit
        • L’image judiciaire

          Jusqu’au début du XXe siècle, l’identification des personnes prend la forme d’un signalement matérialisé par des caractéristiques physiques. Il peut être enrichi de la filiation et de la date de naissance qui permettent d’individualiser l’intéressé.
          Puis, grâce aux innovations techniques, le portrait photographique et les empreintes digitales incarnent l’identité, différenciant sans confusion possible un citoyen d’un autre.
          Toutefois, l’image judiciaire ne se limite pas seulement à une fiche signalétique individuelle ou aux photographies imposées par les réglementations dans une logique d’identification, ni, par ailleurs aux dessins ou photographies géométriques des scènes de crime.
          Elle peut se traduire par une mise en scène de la justice : cérémonial des exécutions par effigie consistant à appliquer une sentence par l’intermédiaire d’un double fictif représentant l’absent, mais aussi caricatures traditionnelles des accusés lors des procès ou photographies des prévenus encadrés de gendarmes.


            • L’image, composante de l’identité
              • Fiche dactyloscopique d’Alain Bourreau (1937-1956)
                Papier
                1955
                1765 W
                1 vue  (ouvre la visionneuse)

                1 vue

                Les études des caractéristiques particulières des traces papillaires, véritables signatures corporelles propres à chaque doigt et à chaque individu, décident Alphonse Bertillon à relever dès 1896 les empreintes digitales tout en conservant son système de classement anthropométrique. Cette fiche dactyloscopique établie en 1955 va permettre d’identifier un corps retrouvé à Limeray (Indre-et-Loire) en mars 1957 comme celui d’un homme disparu depuis le 21 décembre 1956 à Blois.