Mon espace Archives

Imprimer cette page

Rendez-vous de l'histoire 2018 : La puissance des images

-+
    • L’image pour le droit
        • L’image judiciaire

          Jusqu’au début du XXe siècle, l’identification des personnes prend la forme d’un signalement matérialisé par des caractéristiques physiques. Il peut être enrichi de la filiation et de la date de naissance qui permettent d’individualiser l’intéressé.
          Puis, grâce aux innovations techniques, le portrait photographique et les empreintes digitales incarnent l’identité, différenciant sans confusion possible un citoyen d’un autre.
          Toutefois, l’image judiciaire ne se limite pas seulement à une fiche signalétique individuelle ou aux photographies imposées par les réglementations dans une logique d’identification, ni, par ailleurs aux dessins ou photographies géométriques des scènes de crime.
          Elle peut se traduire par une mise en scène de la justice : cérémonial des exécutions par effigie consistant à appliquer une sentence par l’intermédiaire d’un double fictif représentant l’absent, mais aussi caricatures traditionnelles des accusés lors des procès ou photographies des prévenus encadrés de gendarmes.


            • L’image au tribunal
              • Procès de Denise Labbé et Jacques Algarron
                Agence presse intercontinentale
                Photographie NB
                1956
                11 Fi 4038
                1 vue  (ouvre la visionneuse)

                1 vue

                Arrivée de Jacques Algarron encadré de gendarmes au palais de justice de Blois le 30 mai 1956 pour le procès d’assises des « amants de Vendôme », accusés d’infanticide. Jacques Algarron est accusé de la responsabilité morale du crime prémédité par Denise Labbé sur sa fille Cathy qu’elle a noyée le 6 novembre 1954 après trois vaines tentatives.