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Rendez-vous de l'histoire 2018 : La puissance des images

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    • L’image fixe l’histoire
        • L’image de l’extraordinaire

          Si l’iconographie, et notamment la photographie, s’invite très régulièrement dans tous les grands évènements de la vie quotidienne des Français, sa force réside aussi dans le rôle de témoin privilégié qu’elle est parfois amenée à endosser lors d’évènements qualifiés de singuliers, d’exceptionnels voire carrément d’« extraordinaires ». En cela, les deux guerres mondiales sont propices à une prolifération d’images produites à visée tantôt propagandiste, tantôt testimoniale, au gré du déroulement des faits historiques et des agissements de leurs protagonistes.
          Au-delà des grands conflits qu’elle a souvent immortalisés, l’image révèle également toute sa puissance lors de manifestations inédites de la vie quotidienne telles les catastrophes naturelles. Les crues de la Loire illustrent parfaitement cet exemple. Les faits divers ne sont pas en reste. Qu’ils soient rocambolesques comme la chute d’un avion ou plus tragiques avec l’attentat perpétré sur le rapide Paris-Bordeaux, l’image sert à témoigner avec force d’une situation si extraordinaire que le caractère même de celle-ci pourrait prêter à caution.


            • La guerre
              • Des "sammies" au Gué-Péan (Monthou-sur-Cher)
                Photographie monochrome
                1917
                11 Fi 4187
                1 vue  (ouvre la visionneuse)

                1 vue

                Cette photographie de soldats américains posant ici devant le château du Gué-Péan à Monthou-sur-Cher, témoigne de la vie quotidienne de ces milliers d’hommes venus d’Outre-Atlantique pour combattre aux côtés des Alliés. Très tôt et tout naturellement, le département de Loir-et-Cher par sa situation géographique a fait partie des zones choisies par l’armée américaine pour y aménager des bases de ravitaillement, des camps d’entraînement et des hôpitaux temporaires durant la Grande Guerre.


              • Blois rasé par les bombardements
                Photographies NB
                1940
                11 Fi 3815 ; 11 Fi 4200
                2 vues  - Blois rasé par les bombardements (ouvre la visionneuse)

                2 vues

                Du 15 au 17 juin 1940, l'aviation allemande bombarde la ville causant la destruction de 337 immeubles, en particulier dans les quartiers anciens, et faisant plus de 230 victimes. Le pont Jacques Gabriel, axe majeur de la ville, constitue une cible de premier choix.


              • L'occupation à Blois
                Photographies NB
                1941
                11 Fi 4229 ; 11 Fi 4255
                2 vues  - L\'occupation à Blois (ouvre la visionneuse)

                2 vues

                À l’image d’Hitler triomphant au pied de la Tour Eiffel, les soldats allemands affichent aussi leur suprématie dans le département, en paradant dans la cour de la caserne Maurice de Saxe ou dans celle du château de Blois. Où quand la culture devient un outil au service de la propagande nazie…


              • Les Français et l’épuration
                Photographie monochrome (reproduction numérique)
                1944
                222 Fi 136
                1 vue  (ouvre la visionneuse)

                1 vue

                La Libération du Loir-et-Cher intervient à l’été 1944. Dès lors, émerge très rapidement au sein de la population, un sentiment de vengeance alors même que cette dernière était pourtant restée majoritairement passive pendant l’Occupation. La foule participe activement aux tontes et à l’exhibition des femmes accusées de « collaboration horizontale » avec l’occupant. L’heure est à une « purification » de ce que fut la présence allemande, comme ici dans les rues de Blois.


              • Les rescapés des camps de concentration
                Photographies NB (reproduction numérique)
                1942 et 1945
                126 Fi 3-4
                2 vues  - Les rescapés des camps de concentration (ouvre la visionneuse)

                2 vues

                Durant l’Occupation, Francisque Allouard est à la tête d’un atelier de mécanique automobile à Montoire. Dès 1941, il participe à des actions de résistance contre l’ennemi telles la fabrication de fausses cartes et de faux papiers pour les fugitifs réfractaires au STO (service du travail obligatoire). Arrêté le 14 novembre 1943 sur dénonciation, il est alors déporté à Buchenwald. Il ne rentre en France qu’en avril 1945 après avoir perdu plus de 50 kg. Très affaibli par son enfermement, il décède en 1959.