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Fonds de l'hospice et Hôtel-Dieu de Blois

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  • 68 H 1-31 - Sous-série 68 H : Hôtel-Dieu de Blois 1190-1792
    • 68 H 1 - Dons et privilèges par les papes, les rois de France et les comtes de Blois 1190-1770
      Contenu :

      1-11. Copies et traductions de la donation faite à l’Aumône de Blois par Thibaut IV, comte de Blois (1190) et des confirmations de ses successeurs Louis Ier (1191) et Thibaud VI (1218) (terres et redevances diverses). —
      12-13. Monitoire de Sixte IV ordonnant à tous les détenteurs illégitimes de droits ou biens de l’Hôtel- Dieu d’en, opérer restitution, sous peine d’excommunication [annexé : note en forme d’analyse, XVIe s.], 1477. —
      14. Accord entre les religieux de Bourgmoyen et les frères de l’Hôtel-Dieu au sujet de la cloche de ce dernier, 1278 [copie collationnée extraite du cartulaire de Bourgmoyen, 1674], —
      15-22. Subventions royales. Lettres patentes de Louis XIV, accordant à l’Hôtel-Dieu une subvention annuelle de 1300 l. t. pour l’entretien des pauvres [annexé : arrêt d'enregistrement au bureau des Finances de la Généralité d’Orléans, 1656], 1652 (15-17). Supplique des administrateurs de l’Hôtel-Dieu à Mgr d’Ormesson, intendant des finances, pour obtenir réparation d’une erreur ; mémoire à ce sujet, 1770 (18-19). Ferme des droits de subvention adjugée à Sébastien Aubert, puis François Besnard, marchands de Blois, pour 2.509 l. t. par an, 1659 (20) et 1662 (21). Don d’une rente de 16 l. 13 s. 4 d. t. au principal de 300 l. t., due par Jacques Gobillon, fait par ledit Besnard pour s’acquitter du paiement des 1300 l. t. dues aux pauvres, de l’Hôtel-Dieu, 1664 (22).

      Importance matérielle : 9 pièces parchemin, 13 pièces papier.

    • 68 H 2 - Réunion du prieuré. 1674-1676
      Contenu :

      1-2. Copie d’un décret de Mgr Ferdinand de Neuville, évêque de Chartres (1657-1690), en date du 3 novembre 1674, portant extinction du prieuré de l’Hôtel-Dieu après la démission de Philippe Charpentier, dernier titulaire, et réunion de tous ses domaines, droits, fruits et revenus à ceux des pauvres de l’Hôtel-Dieu, 1676. —
      3. Lettres patentes de Louis XIV, confirmant ce décret, 1675. —
      4-6. Arrêt du Parlement, ordonnant, avant de faire droit sur l’enregistrement dedites lettres de réunion, qu’elles seront communiquées an lieutenant-général de Blois pour avis. Réponse de Jacques Belot, écuyer, sieur de Moulins, lieutenant général des bailliage et présidial de Blois et Michel Baudry, écuyer, sieur de La Blandinière, procureur du roi audit siège, favorable à la réunion [annexé : mainlevée de l'opposition du prieur de Saint-Martin de Blois, Louis Peltier, chanoine régulier de saint Augustin, à la suppression du prieuré-cure et à l’union de son revenu à celui de l’Hôtel-Dieu, 1674], 1675. —
      7. Requête des, administrateurs, présentée au Grand Conseil pour l’enregistrement des lettres patentes et du décret de l'évêque de Chartres, 1676. —
      8. Arrêt du Grand Conseil, ordonnant qu’une enquête de commodo et incommodo soit faite au sujet de la réunion du prieuré à l’Hôtel-Dieu, 1676. —
      9. Procès-verbal d’enquête de commodo et incommodo 1676. —
      10. Arrêt du Grand Conseil, ordonnant l’enregistrement des lettres patentes et décret d’extinction du prieuré et réunion à l'Hôtel-Dieu, 1676. —
      11-12. Copies de l'enregistrement à la Chambre des Comptes de Blois, 1676. —
      13. Arrêt du Parlement, enregistrant les lettres patentes et décret de suppression, 1676. —
      14. Requête des administrateurs de l’Hôtel-Dieu, présentée au roi pour obtenir décharge des décimes à cause de l’union du prieuré à l’Hôtel-Dieu [document en mauvais état], vers 1676.

      Importance matérielle : 6 pièces parchemin, 8 pièces papier.

    • 68 H 3 - Droits d’usage 1499 (n. st.)-1686
      Contenu :

      Titres, confirmations, procédures. —
      1. Vidimus par l’official de l’archidiacre de Blois d’un mandement de Jacques Hurault, trésorier de France et maître des Eaux et Forêts, du comté de Blois, à Jean Fillastre, « commis à exploiter les usaiges des forestz de Bussy et Boulogne », de bailler aux frères de l’Aumône et de la Maison Dieu le bois nécessaire pour « soustenir leurs vignes des Grois », 1499 (n. st.) —
      2-37. Confirmation du droit d’usage.
      Jugement de Pierre d’Euvart, Grand maître Réformateur Général des Eaux et Forêts de France, portant que les religieux de l’Hôtel Dieu de Blois jouiront du droit de chauffage et du bois à ce nécessaire dans les forêts de Blois, Russy et Boulogne, conformément aux droits à eux accordés pair les lettres patentes de François Ier en date de janvier 1530 (n. st.), 1531 (2-3).
      Sentence de la Table de Marbre, confirmant les religieux dans leurs droits d’usage, pâturage et panage dans les forêts du comté de Blois, 1547 (n, st.) (4).
      Sentence de Pierre d’Envart, donnant aux religieux le droit de jouissance annuelle de 800 rottées de bois de chauffage et terminant un procès entre les religieux, demandeurs en mainlevée et délivrance des droits d’usage, et le procureur du roi aux Eaux et Forêts, défendeur, 1547 (5-6).
      Sentence de François Desouches, lieutenant à la justice des Eaux et Forêts du comté de Blois, autorisant les religieux [Martin Simonnet, grenetier du grenier à sel de Selles en Berry, et Jean Duluz, marchand de Blois, administrateurs ; Robin Barbes, procureur] à prendre chaque année 800 rottées de bois à bâtir pour la réparation de leur église. [Annexé : sentence de la Table de Marbre ordonnant délivrance de la quantité de bois de chauffage habituelle, suivant les concessions à eux faites par les Comtes Thibault et Louis, confirmées par les rois François Ier et Henri II ; ladite quantité avait été réduite de 800 à 700 rottées, 1593], 1547 (7-8).
      Arrêt de la Chambre des Comptes de Blois, ordonnant délivrance de 600 rottées de bois de chauffage pour les pauvres et de 100 rottées pour le prieur. [Annexés : extraits de comptes des Eaux et Forêts du comté de Blois, 1530 (Louis de Racine, seigneur d'e Villegonblain, maître des Eaux et Forêts) et 1571 ; requête de Guillaume Poullain, chapelain ordinaire et prieur de l’Aumône, pour obtenir délivrance du droit de chauffage, et mandement royal d’exécution, 1571], 1571 (9-13).
      Sentence de la Table de Marbre maintenant l’Hôtel-Dieu dans ses droits de chauffage, usage, pacage et panage [annexé : sentences des commissaires députés à la réformation des Eaux et Forêts du comté de Blois, ordonnant délivrance du bois (le chauffage, 1584-1595], 1584 (14-20).
      Autre sentence de la Table de Marbre ordonnant délivrance, 1593 (21).
      Lettres patentes de Henri IV, confirmant à l’Hôtel-Dieu les droits d’usage et de chauffage, 1594 (22-24).
      Sentence de la Table de Marbre pour la délivrance du bois de chauffage [annexé : supplique des administrateurs de l’Hôtel-Dieu à la Chambre des Comptes de Blois pour obtenir le rétablissement de 200 rottées de bois supprimées sur le compte de 1602, 1606], 1602 (25-26).
      Extrait des ordonnances et règlements établis par le sieur Hotman, seigneur de Fontenay, commissaire député par Sa Majesté pour la réformation générale des Eaux et Forêts au Département de Touraine, comté de Blois et autres lieux [note au sujet des pièces produites par les administrateurs], 1663 (27).
      Sentence de Jacques Bauldry, avocat au présidial de Blois, juge et lieutenant de robe longue des Eaux et Forêts du comté et bailliage de Blois, condamnant Jacques Gendrier, marchand, à livrer le bois d’usage [annexé : adjudication de la coupe du bois à Gendrier, 1617. Commandement d’huissier, 1619. Extrait de l’édit du roi portant règlement général pour les Eaux et Forêts, XVIIe siècle] (28-31).
      Note concernant l’établissement des pièces nécessaires aux Administrateurs pour justifier de leurs droits, 1663 (32).
      Supplique des échevins de Blois et administrateurs de l’Hôtel-Dieu aux maîtres des Eaux et Forêts du comté et bailliage de Blois pour obtenir le maintien de leurs prérogatives en matière de droit de chauffage, conformément à l’arrêt du Conseil d’État du 16 février 1675 ; texte de l’arrêt, ordonnant que « par le seigneur de Saumery, maître des Eaux et Forêts au département de l’Isle de France, Brie, Perche, Picardie, pays reconquis et Blaisois, il sera faict délivrance par chacun an à commencer en l'année présente de la quantité de six vingt cordes de bois en espèce pour le chauffage dudit hostel Dieu à prendre parties sur les forets de Blois, Russy et Boulogne... » ; ordre d’exécution de l’arrêt ; ordre d'enregistrement au Greffe, 1675 (33-36).
      Arrêt du Conseil d’État, accordant à l’Hôtel-Dieu de Blois, à partir de 1687, une attribution annuelle de cent cordes de bois à prendre dans les ventes ordinaires des forêts de la maîtrise de. Blois, 1686 (37).

      Importance matérielle : 13 pièces parchemin, 24 pièces papier.

    • 68 H 4 - Réforme du temporel 1416 (n. st.)-1417
      Contenu : Décisions épiscopales et capitulaires. — 1-3. Vidimus, par l’official de la cour de l’archidiaconé de Blois d’un mandement de l’évêque de Chartres ordonnant l’aliénation du temporel de l’Hôtel-Dieu de Blois, bouleverse par la mauvaise administration (per factum, culpam, incuriam, malum regimen et negligenciam) d’Etienne Vivian, prieur, 1416 (n. st.) (1) ; ordre d'aliénation desdits biens, 1416 (n. st.) (2) ; ratification de la vente par l’évêque, 1417 (3).
      Importance matérielle : 3 pièces parchemin.

    • 68 H 5 - Personnel 1318-1688
      Contenu : 1-21. Prieurs et administrateurs. Vidimus des lettres de l’évêque de Chartres en date de 1309, autorisant les frères de l’Hôtel-Dieu à élire un prieur, après la résignation d’Etienne de Vado, 1318 (1). Procuration [document en mauvais état], 1323 (2). Procès-verbal d’élection à l’unanimité de Jean Bruneau, après la résignation d’Etienne de Landa, 1330 (3). Vidimus des lettres de l’évêque de Chartres en date de 1336, autorisant les frères de l’Hôtel-Dieu à élire un prieur, et procès-verbal d'élection de Regnauld Daulart, par suite de la résignation de Jean Brunei, debilis, senex ac visus- cecitate percussus [annexé : acte de résignation de Brunel], 1336 (4-6). Procès-verbal d’élection de Laurent Capucin, après la mort d’Etienne Vivian [annexé : procès-verbal d’enquête préliminaire, 1381 ; procuration, 1382], 1381 (7-9). Procès-verbal d’élection de Jean Couraut, après la mort d’Etienne Boulier, et ratification par l’évêque de Chartres, 1420-1426 (10- 12). Procès-verbal d’élection de Pierre Sellier, après la mort de Couraut ; installation, 1444 (13-14). Installation de Guillaume Cosnon, nouveau prieur, par l’évêque de Chartres, 1446 (15). Constitution de procureurs pour l’élection d’un prieur [Aimeri Martin, Bernard Duret, Guy de Langlée, Regnault Le Moine ; annexé : autorisation, 1482], 1485 (16-18). Élection d’Aimeri Martin, après la résignation d’Etienne Le Clerc [documents en mauvais état], 1496 (19). Vidimus d’un mandement royal en date du 13 août 1500 : «  Nous sommes très contans que faciez vostredite élection, mais nous vous prions que vueillez eslire nostre chier et bien amé chappelain Estienne de Montdoulcet... car nostre desir est qu’il en demoure prieur pour les vertuz que savons estre en sa personne... », 1500 (20). Procuration en faveur de Jean Vallée, prêtre, 1520 (21). Délibération des échevins de Blois en la Maison Commune : il est arrêté que le sieur Lefebvre, de l'Hôtel-Dieu, « demeurera pour coadministrateur perpétuel dudit Hostel Dieu, a la charge qu’il aura seullement seance au bureau après l’un desdits eschevins, sans y pouvoir jamais presider, et qu’il n’entrera point en semayne avecq lesdits sieurs eschevins, et que dans la Maison de Ville, lorsqu’il s’agira d’affaires dudit Hostel Dieu, il aura seance au bas du Bureau entre les deux receveurs..., 1676 [28 décembre] (22). Autre délibération : « les charges d’echevins et administrateurs de l’Hôtel Dieu demeureront disjointes a l’avenir, et pour cet effet le nombre desdits eschevins sera réduit [de six] a quatre, qui demeureront deux années en charge comme il se pratiquoit auparavant la réunion faite en l’année mil six cents trente huit… » ; on nomme deux administrateurs [les sieurs de Sudon, conseiller vétéran au présidial, et Brillon l’aîné, ancien marchand] et un receveur [Lubin Coullange des Sablons] ; tous les quinze jours, il y aura réunion du bureau, 1685 (23). Autre délibération : le « résultat de l’assemblée generalle [précédente] sera exécuté comme très advantageux a la ville et a l’hostel Dieu... » [note marginale : « ce n’est pas place honorable que d’estre les derniers et après les conseillers et le receveur de ville, comme ils le prétendent... »], 1688(24).
      Importance matérielle : 21 pièces parchemin, 3 pièces papier.

    • 68 H 6 - Règlement général, redditions de comptes, procédures. 1487 (n. st-)-1636
      Contenu : 1-2. Règlement général, ordonnance de Henri II, portant règlement de l’Hôtel- Dieu : il y aura six prêtres pour le service divin, le prieur compris ; ils seront assistés de deux clercs: ou novices ; le prieur et les religieux seront tenus de visiter les malades ; ils vivront en commun ; trois religieuses donneront leurs soins aux malades ; les pauvres seuls seront admis ; quant aux riches, « n’entend aucunement qu’ilz occupent les lieux qui sont destinez et affectez aux pauvres, ne que les valetz et chambrières des riches ou personne de leur famille, si ce n’estoict en cas de peste, occupent semblablement le lieu des pauvres indigens, ne que les passans et estrangiers soient receuz » ; les pauvres seront « premièrement confessez et après mis au lict, traictez et sollicitez tant pour la santé de l’âme que du corps avec tout le soing et diligence que se peult » ; il y aura médecin, chirurgien et apothicaire aux gages de l’Hôtel-Dieu ; l’hôpital devra être entretenu en bon état ; une cloison de bois séparera le dortoir des hommes et celui des femmes; deux fois par semaine, le prieur et le médecin visiteront les malades, ceux d’entre eux qui seront guéris quitteront l’Hôtel- Dieu ; chaque année, compte sera rendu de l’administration financière en présence « des gens du Roy et de la justice... », 1551 (1) ; mandement d’exécution, 1551 (2). — 3-28. Redditions des comptes, procédures, notification) faite à Pierre Boudet, naguère prieur de l’Hôtel- Dieu, pour la reddition des comptes de son administration, 1487 (n. st.) (3). Procès entre les administrateurs de l’Hôtel-Dieu et Jean Vallée, ancien prieur, en matière d’administration et règlement de comptes : arrêt du Conseil d’État, ordonnant la visite et réforme des maladreries et hôpitaux, 1528 (4) ; mandement de François Ier, enjoignant audit Vallée de venir répondre devant le Parlement de sa mauvaise administration : « en nostre ville de Bloys a ung bel et notable hospital fondé et doté de groz dommaynes, terres et revenus par noz prédécesseurs contes de Bloys... ; [ledit accusé] auroit consommé et consomme chacun jour lesdits bien, fruitz et revenu dudit hostel Dieu, habatant boys de haulte futaye, faisant baux pour petis et vils revenus après avoir prins groz potz de vin, jouant a jeux prohibez, et en soy maintenant autrement que religieusement, et laissant les pouvres mandiens et mallades sans les visiter, substanter, alimenter et gouverner, et tellement que par sa faulte, dol et substraction d’alimens et autres humanitez plusieurs mallades ont souffert plusieurs paines tant par deffault de manger, coucher et chauffer quasi jusques a la mort, parce que iceulx il auroit refusez heberger et recevoir audit Hostel Dieu, dont les corps di’iceulx sont demourez insepulturez ; et mesmement nagueres que la peste auroit envahi nostre dite ville de Bloys et qu’il auroit esté conclud et délibéré par nos bailly de Bloys ou son lieutenant, presens et appellez les gens et officiers de nous et de ladite ville de Bloys et plusieurs notables personnages et mesmes ledit Vallée, que pour la santé de la ville, les morbesques pestifferez seroient retirez en l’hostel de Sanitat faict et ediffié exprès pour cet affaire, et que ledit Vallée leur pourvoyrait d’alimens et de gens pour les penser des fruictz et revenus dudit hostel Dieu, ce qu’il n’aurait voulu faire, mais au contraire, d’une deliberation maligne pour ruyner nostre dite ville de Bloys, auroit chassé ou fait chasser les pouvres mallades pestifferez dudit Sanitat et envoyé par nostredite ville, au moyen de quoy nostredit procureur et eschevins auroient requis provision a nostredit bailly de Bloys ou son lieutenant, sur laquelle, oy ledit Vallée et après soy estre informé de ce qu’il appartenoyt, auroit adjugé huict vingtz dix livres tournois de provision pour lesdits pestiferez sauf de faire plus ample provision, dont ledit Vallée sans grief se seroit porté pour appelant... » ; signification desdites lettres au prieur et aux religieux, ajournement à comparaître, 1530 (5-7). Lettres patentes de François Ier, portant que des causes comme celle-ci seraient attribuées désormais au Grand Conseil, 1537 (8-9). Fragments de procédures en matière de reddition de comptes. Arrêt du Grand Conseil ordonnant que les administrateurs de l’Hôtel-Dieu rendront les comptes devant un commissaire qui sera ordonné par le Conseil, 1535 (10) ; procuration donnée à l’évêque d’Orléans, Grand Aumônier de France, pour recevoir les comptes des administrateurs, 1544 (n. st.) (11). Accord entre les administrateurs [Nicole Jodefroy, licencié en lois, avocat au présidial de Blois, Jacques Goudot, sieur de Rozières, valet de chambre du roi, et François de Romans, conseiller du roi et trésorier de la gendarmerie de Bretagne], d’une part, et Pierre Beaufils, prieur de l’Hôtel-Dieu de l’autre, au sujet des arrérages des dîmes et pensions dûs audit prieur, 1571 (12) Lettres patentes de Henri IV, accordant décharge pour la reddition des comptes de l’Hôtel-Dieu, après la mort du sieur Brison, dernier receveur de l’hôpital, 1582 (13-14). Procès entre le maire et les échevins de Blois, d’une part, et les administrateurs de l’Hôtel-Dieu, de l’autre, en matière de reddition de comptes ; fragments de procédure ; arrêt du Tribunal de la Réformation des hôpitaux, ordonnant mainlevée de la saisie des revenus de l’Hôtel-Dieu, 1605-1620 (15-27). Assignation à comparaître [document en mauvais état], 1636 (28).
      Importance matérielle : 16 pièces parchemin, 12 pièces papier.

    • 68 H 7 - Oblations. 1540-1582
      Contenu : Procédures. Procès entre les administrateurs de l’Hôtel-Dieu [Jean Gre- vaisie, maître en la Chambre des Comptes de Blois, Robert Saussaye, Jean Courtin, Gervais Pelloquin, bourgeois de Blois], demandeurs, et le prieur [Denis Gode] et les frères de l’Hôtel-Dieu, défendeurs ; accord, aux termes duquel les oblations qui se feront aux messes appartiendront désormais au prieur et aux frères, 1540 (1-8). Sentence de l’official de Chartres, condamnant Guillaume Poullain, prêtre, profès de Notre-Dame de Bourgmoyen de Blois et prieur de l’Hôtel-Dieu, à célébrer les grand’messes en l’église de l’Hôtel-Dieu aux jours de fêles solennelles et à celui de la fêle de saint Jacques, conformément au désir de Gentien Roy, sons-prieur de l’Hôtel- Dieu, et de Gilles Paris, Pierre Beaufils et Jacques Maubouet, religieux profès, 1582 (9).
      Importance matérielle : 7 pièces parchemin, 2 pièces papier.

    • 68 H 8 - Bureau des pauvres. « Charités » des paroisses Saint-Honoré, Saint-Solenne et Saint-Sauveur de Blois. Érections, titres de propriété 1628-1667
      Contenu : 1-4. Présentations, 1628 (1) ; 1631-1632 [« sur les plaintes... reçues du longtemps qu’il y avoit que l’église dudit hostel Dieu n’a esté desservie ny les pauvres d’icelluy assistez ny administrez des saintz Sacremens, a deffault de ce qu’il n’y avoit aulcuns relligieux ny prebstres seculliers pour faire ledit service et administration, et voyant qu’il n’y a aucun ordre pour faire et desservir ladite église notemment a ceste feste de Noël, ont iceulx sieurs administrateurs sommé et dénoncé audit Gaillard [le prieur]... qu’il ait présentement à establir trois prebstres seculliers pour avecq luy et freres Louis Le Conte et Jaques Taverne, antiens relligieux et prebstres audit Hostel Dieu, faire et dire le divin service... »], refus, puis acceptation du prieur (2-4). — 5. Délibération du Conseil des échevins, établissant à l’Hôtel-Dieu « ung prestre de bonne vye pour administrer les sacremens aux malades... », et des religieuses « qui feront vœu entre les mains de monsieur l’evesque de Chartres particulièrement de s’adonner au soing desdits malades... » 1635. — 6-16. Religieuses de l’Hôtel-Dieu. Requête des administrateurs au Grand Hôpital d’Orléans pour en faire venir deux religieuses ; consentement [annexé : supplique des échevins de Blois à l’évêque de Chartres et autorisation ; nomination par l’évêque de Picard, prêtre de l’église Saint-Sauveur de Blois, pour l’assistance des malades, 1636], 1636 (6-9). Autorisation de déplacement d’Orléans à Blois, donnée à ces religieuses par les administrateurs de l’Hôtel-Dieu d’Orléans, 1636 (10). Délibération des échevins de Blois, portant renvoi desdites religieuses à la demande de l’Hôtel-Dieu d’Orléans ; acte de renvoi, 1638 (11-12). Procès-verbal de l’établissement de trois religieuses de la Visitation Sainte- Marie de Blois [sœur Françoise Bary, sœur Françoise Hugues, sœur Marie Tardif], la première supérieure, les autres assistantes, suivant l’ordre de l’évêque de Chartres, 1667 (13). Ordonnance de Jacques Charron, seigneur de Nozieux, Saint-Claude, Villerbon et autres lieux, grand bailli et gouverneur de Blois et capitaine des chasses du comté, autorisant les religieuses à être payées par le receveur de l’Hôtel-Dieu des revenus de leur dot pour l’employer à leur nourriture ; elles auront aussi un muid de blé et un poinçon de vin, 1667 (14). Règlement des religieuses hospitalières [lever à 4 heures, oraison de 4 heures et demie à 5 heures, de 5 heures à 6 heures elles feront les lits des malades, messe à 6 heures, puis chacune vaquera à ses occupations, dîner à 10 heures, dîner des malades à 11 heures, récréation à midi, lecture spirituelle à 1 heure, de 2 heures à 5 ,heures chacune fera sen office, souper des pauvres à 5 heures, souper à 6 heures, puis récitation des litanies, et coucher à 8 heures et demie] ; règlement concernant les fonctions de la sœur économe, XVIIe s. (15-16).
      Importance matérielle : 3 pièces parchemin, 13 pièces papier.

    • 68 H 9 - Bureau des pauvres. « Charités » des paroisses Saint-Honoré, Saint-Solenne et Saint- Sauveur de Blois. Erections, titres de propriété (suite) 1636-1734
      Contenu : 1-50. Contrats d’entrée en religion de Jeanne Paris, Françoise Melleron et Anne Jouanneau, Marguerite Chappelin, Catherine Guyot, 1636 ; Jeanne Hervet, 1637 ; Marthe Villain, 1638 ; Marie Allix, 1647 ; Elisabeth de La Bacconière, fille de Nicolas de La Bacconière et de La Porte, Claude Brossard, 1648 ; Marie Vanier, 1651 ; Marie Johanneau, 1654 ; Marie Chardon, fille de feu Jacques Chardon, marchand parcheminier de Blois, Françoise Rousseau, fille d’Etienne Rousseau, marchand orfèvre de Blois, et de Marguerite Gastineau [dot : 2.000 l. t.], 1656 (17). Françoise de La Saussaye des Vaux, fille de feu Jean de La Saussaye, en son vivant écuyer, seigneur des Vaux, et de Jacqueline Daugny [dot : 3.600 l. t. ; annexé : certificats, 1656], 1658 (18-22). Madeleine Blanchet, fille de Michel Blanchet, bourgeois de Blois, et de Marie Delaunay [dot : 1.000 l. t.], 1659 (23). Marie Girault, fille de feu Mathieu Girault, en son vivant sieur de La Forest, l’un des gardes du corps du duc d’Orléans, et de Marie Dureau [dot : 3.300 l. t.], 1659 (24). Madeleine Delaistre, fille de Jacques Delaistre, sieur de La Morandière et du Clouseau, et de Marie Broslier [dot : 3.000 l. t.], 1660 (25). Louise Aymart, fille de Raimond Aymart, élu en l'élection de Blois, 1664 ; Louise de Courbeville, fille de feu Jean de Courbeville, chef de fourrière de la Maison du roi, seigneur de La Roche Landault, [annexé : « convention de religion», 1672], 1672 ; Anne Leroux, fille de feu Jean Leroux, sieur de Sudon, juge au présidial de Blois ; Madeleine de La Nouhe, fille de Toussaint de La Nouhe, dit Besnard, chapelier de Blois, 1675 (30) ; Anne de Lavernot, 1681 (31) ; Catherine Belou, fille de feu Jean Belou, officier de la reine, 1690 ; Marie Guichard, 1695 ; Marie Malbran, fille de Denis Malbran, receveur du grenier à sel de Mer ; Marie Agnès Jousselin, fille de feu Olivier Jousselin, maître boulanger à Blois, 1696 ; Jeanne Lhostellier, fille de Charles Lhostellier, contrôleur en titre des exploits de la ville de Beaugency, 1697 ; Françoise Grouin, veuve de Jean Aubourg, maitre chirurgien de Chouzy [annexé : fragments d’un dossier de procédure au sujet de la succession Aubourg, 1687-1694], 1700 ; Charlotte Taffu, fille de Jacques Taffu, receveur de l’Hôtel-Dieu et de Marguerite Dinochau, 1706 ; Marie Madeleine Thérèse Guéret, fille de feu François Guéret, procureur en l’élection de Blois, 1706 ; Anne Prévost, fille de Louis Prévost, chapelier du faubourg de Vienne. 1711 ; Marie Marguerite Elisabeth des Landelles Gastellier, fille de feu Claude des L. G., officier de feu le duc d’Orléans, 1713 ; Marguerite Mahy, 1724. — 51-57. Dots. Accords passés entre les administrateurs ale l’Hôtel-Dieu et le sieur Lallemand, pour la dot de la sœur Lallemand, sa fille, 1723 ; les sieurs Bellanger et Amiot, au sujet de la dot de Jeanne Bellanger, 1723 , les sieurs Girault et Garnier Roger, au sujet de la dot de Félicité Roger, leur belle-sœur, novice, 1759 ; le sieur Petit de Fontenelle et Anne Chartier, au sujet de la dot de Marie Anne Petit de Fontenelle, leur fille, postulante, 1760. Cession de rente par Thomas Hureau, boucher du faubourg de Vienne, paroisse Saint-Saturnin, et Anne Drouet, au profit de l’Hôtel-Dieu, pour le restant à payer de la dot d’Anne Hureau, leur fille, 1696 (55). Quittances : 1500 l. t., dot d’Anne-Marie Ménard, 1778 (56) ; 1000 l. t., dot de Françoise Félicité Pardoulx, 1784 (57).
      Importance matérielle : 27 pièces parchemin, 30 pièces papier.

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